« La neutralité et la démilitarisation de l’Ukraine sont la seule avenue viable de paix ».
Les Artistes pour la Paix appuient cette avenue sensée (http://www.artistespourlapaix.org/trois-divers-appels-idealistes-a-la-paix/ 3e partie).
L’ancien président de l’Afghanistan Hamid Karzaï a bien averti le président Zelensky: « ne laissez pas les grandes puissances faire leur guerre par procuration sur votre territoire, comme elles l’ont fait chez nous » pendant 43 ans.
L’Ukraine sera neutre comme l’Autriche et la Finlande, acceptera de ne jamais faire partie de l’OTAN et laissera la Crimée à la Russie, comme deux référendums ont confirmé les voeux de sa population à 90%.
Le flot des réfugiés se tarira, la plupart reviendront au pays où la vie normale reprendra.
La communauté internationale et l’ONU forceront bien la Russie à payer un jour pour la reconstruction des villes bombardées.
Noam Chomsky: I would like to stress the crucial issue that must be in the forefront of all discussions of this terrible tragedy. We must find a way to bring this war to an end before it escalates, possibly to utter devastation of Ukraine and unimaginable catastrophe beyond.
The only way is a negotiated settlement.
Like it or not, this must provide some kind of escape hatch for Putin, or the worst will happen. Not victory, but an escape hatch. These concerns must be uppermost in our minds.
In his remarks, Zelensky recognized that joining NATO is not an option for Ukraine. He also insisted, rightly, that the opinions of people in the Donbas region, now occupied by Russia, should be a critical factor in determining some form of settlement. He is, in short, reiterating what would very likely have been a path for preventing this tragedy — though we cannot know, because the U.S. refused to try.
As has been understood for a long time, decades in fact, for Ukraine to join NATO would be rather like Mexico joining a China-run military alliance, hosting joint maneuvers with the Chinese army and maintaining weapons aimed at Washington. To insist on Mexico’s sovereign right to do so would surpass idiocy (and, fortunately, no one brings this up). Washington’s insistence on Ukraine’s sovereign right to join NATO is even worse, since it sets up an insurmountable barrier to a peaceful resolution of a crisis that is already a shocking crime and will soon become much worse unless resolved — by the negotiations that Washington refuses to join.
The reasons for U.S.-U.K. total concentration on warlike and punitive measures, and refusal to join in the one sensible approach to ending the tragedy [are perhaps] based on hope for regime change. If so, it is both criminal and foolish. »
Noam Chomsky 17 mars (traduction Pierre Jasmin qui la lira demain soir à 18h à la radio CPAM)
Je voudrais accentuer le point crucial à inscrire au fronton de toutes discussions à propos de cette terrible tragédie. Nous devons trouver une façon de terminer cette guerre avant qu’elle n’escalade dans la destruction totale de l’Ukraine et vers une inimaginable catastrophe au-delà.
LA SEULE ISSUE EST UN RÈGLEMENT NÉGOCIÉ.
Qu’on aime cela ou non, ce règlement doit inclure une sorte d’échappée pour Poutine, OU LE PIRE ARRIVERA. Ce genre de souci doit gouverner nos esprits.
Zelensky a reconnu que joindre l’OTAN n’est plus une opinion pour l’Ukraine. Il a aussi à bon droit insisté pour que l’opinion des habitants de la région du Donbass compte comme un facteur critique en vue de déterminer le règlement. Bref, Zelensky répète les évidences d’un sentier de prévention de cette tragédie – même si nous ne pouvons pas le savoir avec certitude vu que les États-Unis ont refusé d’emprunter ce sentier.
selon notre compréhension de longue date, des décennies en fait, l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN aurait été comparable à voir le Mexique se joindre à une alliance militaire menée par la chine, avec des manoeuvres communes avec l’armée chinoise en gardant des armes de destruction massive pointées sur Washington. Si on insistait sur le droit souverain du Mexique d’agir ainsi, ne serait-on pas au summum de l’idiotie? L’insistance de Washington à appuyer le droit souverain de l’Ukraine à se joindre à l’OTAN est pire encore, car elle érige une barrière insurmontable contre une résolution pacifique d’une crise, crime choquant appelé de s’empirer s’il n’est pas résolu par des négociations auxquelles Washington refuse de se joindre.
Les raisons de la concentration totale anglo-américaine d’appliquer des mesures guerrières et punitives et leur refus de joindre la seule approche raisonnable pour mettre un terme à la tragédie sont-ils basés sur un espoir de changement de régime en Russie? Si c’est le cas, cette hypothèse serait à la fois déraisonnable et même criminelle.