Une intervenante communautaire à la retraite nous écrit

Les Artistes pour la Paix 4 janvier 2024

www.centredefemmesleclaircie.com

« Depuis mon enfance, il y a six décennies à Saint-Fabien de Rimouski, j’ai toujours été fascinée par les autochtones. Je lis avec intérêt les articles des Artistes pour la Paix valorisant les prises de position des Premières Nations axées sur la protection de la nature et leurs cultures — les APLP de l’Année, Florent Vollant, Myra Cree et Samian notamment. Le désir de me rapprocher d’une de mes filles, Andrée, et de sa famille, m’a amenée à vivre avec mon mari Pierre Morin, non loin de Kahnawake, à Saint-Constant. »

Marie Bellavance est aujourd’hui bénévole au Centre de femmes l’Éclaircie, un lieu de rencontre, d’ateliers, de conférences, de café-causeries et de repas collectifs. On peut y profiter de services d’écoute, d’accompagnement sociojuridique, d’une halte-garderie et d’un centre de documentation axé sur les besoins des femmes et enfants.

« Situé au 1025, rue Centrale, Sainte-Catherine (Qc), J5C 1A2, téléphone 450 638-1131, le Centre a récemment organisé quatre ateliers passionnants avec une autochtone, Diane Labelle, très impliquée dans la vie militante pour faire reconnaître le droit des familles LGBTQ2S et aujourd’hui directrice du Centre d’éducation des adultes Premières Nations à Kahnawake, avec le soutien du Ministère de la Justice du Québec. Les quatre ateliers s’intitulaient Les territoires, Le cerceau sacré, Les pensionnats et résilience et Le féminisme autochtone, sous l’angle de la réconciliation, bref la vraie histoire des autochtones par les autochtones, ENFIN!

Diane œuvre à la reconnaissance de l’identité bispirituelle, aussi bien chez les Premières Nations que dans la société en général, qu’elle ouvre à la réalité autochtone, si méconnue à cause de vieux préjugés racistes. D’origine mohawk, elle vit en couple à Kahnawake avec sa femme depuis près de 30 ans, et s’identifie comme «bispirituelle » : on trouvera la définition de ce terme dans le magazine URBANIA du 8 mars 2013, dans un article lumineux par Catherine Perreault-Lessard. »

Area of Expertise: Education

« Decolonization is not about getting revenge, which is a common misconception. Instead, it’s about all people in Canada working together to acknowledge the historical context of our land, its settlers and being able to coexist. »