Un samedi après-midi ensoleillé, 22 septembre 2012 à Sherbrooke.
Voici l’essentiel du discours écrit de Pierre Jasmin, vice-président des Artistes pour la Paix, qui a pris la parole devant près d’un millier d’amoureux de la paix rassemblés le 22 septembre près du Lac des Nations, à Sherbrooke.
Après son allocution, il a intégré une chaîne humaine autour du Lac des Nations, avec entre autres une jeune allemande de Munich (ville où le pianiste a donné un récital Beethoven guerre et paix il y a quatre ans), Jean Rousseau, fan de Yoko Ono et John Lennon, député NPD de Compton-Stanstead circonscription de Richard Séguin, et Serge Cardin, député péquiste qui a prononcé un discours très humaniste non partisan sur la paix universelle mais rappelé ensuite en privé au vice-président des APLP l’importance du dossier de la défense de la langue française.
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Le magogois Pierre Jasmin, vice-président des Artistes pour la Paix, a pris la parole devant près d’un millier d’amoureux de la paix rassemblés le 22 septembre près du Lac des Nations à l’incitation de Josée Godbout (voir photo avec Pierre J.) et de Pierre Viau ( tous deux pour ‘’Imagine la paix’’ de Sherbrooke parrainé par la FCCE et soutenu par Destination Sherbrooke et la ville); le conseiller municipal Pouliot représentait le maire Sévigny en mission culturelle à Montpellier, France) et il y eut cérémonie amérindienne officiée par Dominique Rankin, chef héréditaire algonquin, en présence d’Alain Besson et de son chœur, du dynamique André Nault et de représentants des communautés arabo-musulmane, juive, africaine, sri-lankaise, colombienne, etc.
« Au nom de notre président d’honneur Richard Séguin qui m’a délégué et au nom de notre artiste pour la paix de l’année Dominic Champagne qui est en Europe et ne peut être des nôtres, celui qui avait mobilisé il y a exactement cinq mois le 22 avril dernier un quart de million de manifestants à Montréal (deux mille ici-même à Sherbrooke), je reprends les mots de mon ami Daniel Breton, nouveau ministre de l’Environnement pour vous dire avec bonheur : « bienvenue au 21e siècle! », avec une jeunesse qui pourra étudier et des aînés se soigner, sans être rançonnés (applaudissements nourris et cris ont alors interrompu le discours). Car nous pouvons maintenant grâce à Pauline Marois envisager la continuité d’un pays interculturel avec un ministre de la Culture tel que Maka Kotto, et grâce aussi à notre ministre des Ressources Naturelles Martine Ouellet, un Québec plus en sécurité car débarrassé
– de la centrale nucléaire vétuste et non sécuritaire de Gentilly 2,
– de fracturations hydrauliques de schiste qui menacent nos nappes phréatiques (aujourd’hui, c’est la journée internationale contre les gaz de schiste),
– d’attroupements de policiers contrôlant notre jeunesse à l’aide d’une Loi 12 abusive, au lieu d’enquêter sur des criminels menaçant vraiment notre sécurité,
et enfin débarrassé de mines d’amiante cancérigènes, comme notre nouveau ministre de la Santé Réjean Hébert l’a courageusement dénoncé, devant une adversaire libérale dont je découvre aujourd’hui les qualités pacifistes (a-t-il dit en se tournant en souriant vers Nathalie Goguen qui venait de prononcer un beau discours humaniste et non partisan).
Permettez-moi de conclure avec les premiers mots du manifeste de Dominic :
« Nous, hommes, femmes et enfants de bonne volonté,
Nous nous rassemblons pour dire au monde que nous avons à cœur
la terre riche, généreuse et fragile que nous habitons et la défense du bien commun,
de nos terres, de notre eau et de l’air qu’on respire en ce pays;
Nous nous rassemblons parce que nous croyons que l’utilisation de nos richesses naturelles
Doit se faire en accord avec les populations, en harmonie avec la nature
Au profit de tout le monde et dans l’intérêt des générations à venir ! »
Le journal de rue de Sherbrooke le Nouvel Espoir va publier l’article dans sa prochaine livraison d’octobre. Les Artistes pour la Paix sont plus confortables dans la rue que dans les bureaux, semble-t-il!
Sociologiquement , la paix désigne l’entente amicale de tous les individus qui composent une société. Elle n’implique pas l’absence de conflit, mais une résolution systématiquement calme et mesurée de toute difficulté conséquente à la vie en communauté, principalement par le dialogue.