Les discours furent suivis de la première du film Nin E Tepueian (Mon cri), documentaire sur la jeune poète innue Natasha Kanapé Fontaine, scénarisé et réalisé par Santiago Bertolini et produit par Studio Via Le Monde.
La caméra de Santiago Bertolino suit une jeune poète innue sur une période d’un an. La parole s’affirme en s’élevant, l’inspiration se consolide, une étoile de plus trouve sa place dans la constellation de la littérature autochtone contemporaine. Une voix de première magnitude qui éclaire un chemin de renaissance et de guérison : Natasha Kanapé Fontaine.
On peut consulter la programmation du Festival en cliquant ici. Les activités se poursuivent jusqu’au 14 août.
Merci beaucoup, André, pour ce compte-rendu de Présence autochtone 2019, avec photo des participants où on remarque André Dudemaine, Ghislain Picard, Pierre-Karl Péladeau, Santiago Bertolino (?) et Natasha Kanapé Fontaine. J’avais eu l’honneur de rencontrer cette dernière le 15 octobre 2014 parmi le millier et demi de manifestants venus marcher à Cacouna pour dire non au projet de relais pétrolier libéral en face d’une pépinière de marsouins-bélugas: ce fut une victoire qui n’a hélas qu’apparemment prolongé la vie de ces animaux émouvants. J’ai hâte de voir le film tout nouveau mentionné, sans impatience, puisque je privilégie la poésie de Natasha pour connaître le fond de ses pensées et de son être (éditions mémoires de l’encrier, j’ai la flemme d’aller vérifier dans ma bibliothèque).