Un exemple à suivre : 26 février, Berlin, Strasse des 17 Juni. Photo : Markus Schreiber/AP
La guerre de la Russie en Ukraine continue de faire rage et la situation des populations civiles assiégées s’aggrave de jour en jour. La couverture que nous en offre les grands médias occidentaux ne fait qu’alimenter une fièvre de guerre, en ignorant toute tentative de comprendre ce qui nous a conduit à ce point. De ce fait, toute solution négociée semble bien lointaine.
Le 26 mars marquera aussi le 7ème anniversaire de la guerre au Yémen, qui a entraîné la mort de 377 000 personnes, dont 40% de victimes directes des combats et des bombardements et 60% de victimes indirectes, causées par la faim et des maladies guérissables. Plus de quatre millions de personnes ont été déplacées par le conflit et le quart de la population, soit 7,4 millions de personnes, souffre de malnutrition.
La coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis a bombardé des marchés publics, des hôpitaux, des écoles, etc. En dépit de tous ces crimes, le Canada a exporté des armes à l’Arabie saoudite pour une valeur de plus de huit milliards de dollars depuis 2015 ! À deux reprises, il a été désigné par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU comme un des États qui alimentent cette guerre par ses ventes d’armes.
Le contraste est ahurissant entre la couverture médiatique de l’une et l’autre de ces guerres.
Samedi le 26 mars, à 14 h, nous marcherons donc aussi pour rappeler la guerre qui se poursuit toujours au Yémen, pour en exiger la fin et, surtout, la fin des ventes d’armes du Canada à l’Arabie saoudite.
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