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Jeudi soir 19 novembre dès 18h 30, un débat historique débutera et vous pourrez y assister sur Zoom, comme plus de quatre cents autres personnes qui se sont inscrites en cliquant ici.

Pour consulter la liste de la soixantaine d’organismes nationaux et internationaux qui appuient cette initiative lancée par le Dr Anton Wagner (Coalition torontoise pour commémorer Hiroshima-Nagasaki) et par Bianca Mugyenyi (Institut canadien de politique étrangère), vous pouvez aller sur le site www.foreignpolicy.ca/nuclearban.

Le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires pourtant appuyé par 122 pays en juillet 2017 lorsque présenté par l’ambassadrice Elayne Whyte-Gomez du Costa Rica, a été boudé par le Canada : notre webinaire traitera la signification de ce refus, le 19 novembre à 18h 30 (heure de l’Est), alors qu’un 50ème état a ratifié le mois dernier le TIAN qui entrera en vigueur fin janvier à l’ONU. Avec l’aide des Artistes pour la Paix, les invités suivants ont confirmé leur participation :

➤ Setsuko Thurlow n’avait que treize ans quand elle a été témoin direct du bombardement atomique de Hiroshima. Elle est depuis devenue cheffe de file du mouvement antinucléaire au Canada et partout dans le monde, jusqu’à Oslo où elle fut invitée à recevoir le Prix Nobel de la Paix accordé le 10 décembre 2017 à la Campagne Internationale pour l’Abolition des Armes Nucléaires. (ICAN.org).

 Elizabeth May, élue sans interruption depuis 2011 députée du Parti Vert dans Saanich-Gulf Islands (Colombie-Britannique), est maintenant Leader en Chambre du Parti Vert et la question nucléaire l’a toujours préoccupée en tant que membre de Pugwash.

➤ Dr. Hedy Fry, élue sans interruption depuis 1993 députée libérale de Vancouver centre, est membre du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international et vice-présidente des Parlementaires canadiens pour la non-prolifération nucléaire et le désarmement.

➤ Alexis Brunelle-Duceppe, député du Bloc Québécois de Lac-Saint-Jean, est vice-président du Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international et aussi vice-président du Comité permanent de la défense nationale (Canada).

➤ Heather McPherson, députée du NPD pour Edmonton Strathcona, est Leader en Chambre du Parti Néo-Démocrate, critique NPD pour le Développement international et pour les Affaires étrangères.

Ce sera un premier débat de cette importance de la part de représentants de partis canadiens sur cette question cruciale. Canada Dimension diffusera l’événement à travers le pays.

Les bombes nucléaires représentent l’une des plus graves menaces à l’humanité. Quelques explosions sur diverses villes extermineraient des dizaines de millions de citadins. Selon la Croix-rouge (Croissant rouge), le déclenchement de 1% des 13 400 bombes nucléaires existant dans le monde dérèglerait totalement le climat global, en provoquant un hiver nucléaire qui pourrait affamer des milliards d’individus.

Dans un document daté de 2017, la Défense canadienne adoptait une politique autoqualifiée de forte, sécuritaire et engagée qui ignorait toutefois la menace posée à la survie de l’humanité par les bombes nucléaires (celles de la Corée du Nord sont mentionnées une seule fois, tandis qu’on trouve deux douzaines de références à une alliance avec l’OTAN, pourtant armée de telles bombes !). Le gouvernement Trudeau prétend qu’il ne peut ratifier le TIAN (ONU) parce qu’il est membre de l’OTAN, dont la politique ne renonce pas à se livrer en premier à une éventuelle attaque nucléaire.

Lors de la 75e commémoration du bombardement d’Hiroshima en août dernier, le Bloc Québécois, le NPD et les Verts, appuyés par quelques députés libéraux, ont, tout comme de nombreux Canadiens, appelé le Canada à adopter le Traité d’interdiction des Armes Nucléaires (ONU). Appelé à devenir loi internationale, il devient donc urgent que des membres du Parlement en discutent sérieusement.