Un message d’Amnistie Internationale France :
Le navire saoudien « Bahri Yanbu », suspecté de venir charger du matériel militaire à destination de l’Arabie saoudite, va transiter par le port civil de Cherbourg. Il doit être arrêté !
Des actions en justice, des manifestations et d’autres types de mobilisation sont prévues dans plusieurs ports européens pour s’opposer au retour du Bahri Yanbu. à partir du 27 janvier 2020 Ce navire de transport appartenant à l’État saoudien a déjà convoyé des dizaines de millions de dollars d’armes pour alimenter la guerre au Yémen.
En ratifiant le Traité sur le commerce des armes (TCA), la France s’est engagée à ne pas autoriser de transferts d’armement s’il existe un risque important que ces armes soient utilisées pour commettre ou faciliter des violations graves des droits humains et du droit international humanitaire.
Pourtant la France exporte des armes vers l’Égypte, qui connaît une répression des droits humains sans précédent. Elle est également l’un des premiers fournisseurs d’équipements militaires de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, membres de la coalition engagée au Yémen et responsables de milliers de victimes civiles.
Alors que la France n’a de cesse de mettre en avant son exemplarité en matière de ventes d’armes, la réalité est tout autre.
Aujourd’hui, face à l’opacité des ventes d’armes autorisées par le seul pouvoir exécutif et l’absence de tout contrôle parlementaire véritable, personne n’est en mesure d’ assurer que la France respecte ses engagements internationaux.
Nous devons faire pression sur la France afin qu’elle fasse preuve de plus de transparence et d’un meilleur contrôle sur ce commerce pas comme les autres !
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