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Où va le Canada après 41 ans d’ONU et 21 ans d’OTAN ?

De 1957 à 1998, le Canada avec l’ONU tourne le dos au militarisme et au colonialisme : Prix Nobel de la Paix 1957, Lester B. Pearson fonde les Casques bleus de l’ONU tandis qu’en Nouvelle-Écosse, le Canadien Cyrus Eaton accueille les Conférences mondiales Pugwash pour la science et les affaires mondiales qui recevront le prix Nobel de la Paix en 1995 pour leurs efforts à contrer la menace globale nucléaire;

Le mythe avéré du Lac Saint-Jean créatif

L’immense œuvre de cinéma Maria Chapdelaine par Sébastien Pilote représente un film comparable dans son ambition aux grands westerns américains ou aux chefs d’œuvres récompensés par un Prix Nobel de littérature de John Steinbeck. Trop longtemps englués dans les histoires de curés d’Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon exploitées à plus soif à la télé dans diverses moutures des Belles Histoires des Pays d’en Haut, les spectateurs découvrent émerveillés un nouveau Louis Hémon.

Steven Guilbeault environnementaliste ou carriériste ?

Quelques jours avant les élections, la cofondatrice des radicales et courageuses Mères au front Laure Waridel, qui avait démarré Équiterre il y a vingt-six ans avec Guilbeault alors que les Artistes pour la Paix travaillaient de concert avec le pionnier écologiste Pierre Dansereau, publiait une lettre controversée d’appui à son ancien camarade.

La Zizanie Zemmour

Le semeur de Zizanie dans l’album de la bande dessinée Astérix le Gaulois, Tullius Detritus – surnoms allemand et portugais de Tullius, Destructivus et Venenus – est ainsi décrit par les éditions Dargaud : « il aurait été difficile de faire plus laid : d’énormes sourcils noirs accentuent son méchant regard. Trapu, chauve, même ses oreilles sont retournées.

M. Trudeau, éjectez Sajjan !

La démission du ministre de la Défense Sajjan et la réforme de l’armée, les Artistes pour la Paix les ont réclamées plusieurs fois, dès août 2016, pour avoir refusé de même recevoir notre rapport de 38 pages présenté lors de supposées consultations démocratiques sur la Défense : nous avions dû le représenter le 3 août à la ministre du Développement international et de la Francophonie Marie-Claude Bibeau à l’Université Bishop’s.

Petite manif sympa pro Wet’suwet’en à Sherbrooke

À treize heures, journée d’Action de Grâces à Sherbrooke, en face de la CIBC qui finance un projet de gazoduc non seulement liberticide pour les Wet’suwet’en mais dommageable pour le climat de notre planète, une belle manif pacifique d’une vingtaine de personnes de tous âges et tous genres, à petite majorité francophone, s’est rassemblée pendant une heure en tenant une grande banderole contre les pipelines.

Bootlegger – bien davantage qu’un suspense passionnant

Quand tant d’éléments concourent à forger une œuvre majeure, inclinons-nous bien bas devant une immense réussite. Car Bootlegger marque une étape d’un cinéma autochtone arrivé à maturité pour s’intégrer pleinement à l’art-vérité. Il peut donc échapper ainsi au documentaire qui l’a fait émerger avec le grand Arthur Lamothe et divers cinéastes inuks et il n’a plus besoin de s’ériger en propagande de vertu[i], posant plutôt les vraies questions essentielles de l’art.

« Get up, stand up » contre l’usure des processus

Il y a tant de discours raisonnables contre le réchauffement climatique qu’il faut désormais recourir à des moyens plus radicaux suggérés par Bob Marley de son vivant et par tant d’artistes à sa suite. L’impatience salutaire de la Première ministre de la Barbade a repris des thèmes que nous abordons depuis deux ans sur notre site des Artistes pour la Paix.

Le Canada célèbre la première Journée nationale de vérité autochtone

La perspective la plus généreuse ouverte à cette toute première Journée nationale de vérité et de réconciliation fut celle publiée par La Presse par Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada entre 2005 et 2010, à la tête depuis lors de la Fondation qui porte son nom, présidée par son mari, le cinéaste et auteur Jean-Daniel Lafond, qui veille à orienter les dons de la Fondation en grande partie vers les artistes autochtones.

L’oiseau de feu pyromane

L’autrice gagnante du Grand Prix du Livre de Montréal 2020 pour Boy’s club, une œuvre-phare féministe aux nombreuses références pertinentes, récidive aujourd’hui sur un tout autre registre, non universitaire, dangereusement poétique. Dans son nouvel opus édité par Héliotrope, Pompières et pyromanes, Martine Delveaux survole le champ de ruines fumantes du monde supplicié par le réchauffement climatique.