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Saloperie de guerre – Art de paix

Pour faire la guerre, il faut canaliser la haine, rassembler la cupidité et pervertir la transcendance, un travail de démon.
La haine. En organisant une société sur l’injustice, on engendre de multiples frustrations. Elles devraient normalement se diriger contre les responsables de ces injustices, elles seront redirigées vers des ennemis extérieurs et des boucs émissaires intérieurs sous forme de haine.

L’OSM annule les concerts du jeune pianiste russe Alexander Malofeev

Tel est le titre d’un article du journal Le Devoir du 9 mars. Aujourd’hui donc, je n’ai pas le cœur à la poésie, mais plutôt au désenchantement devant la confusion sur l’esprit de la guerre qui, en quelques jours, s’est imposée sans nuances, à la vitesse de l’invasion, partout dans les esprits, les cœurs… et les institutions, dont l’OSM. La culture de la paix n’est pas une utopie, mais un développement de la pensée à cultiver.

Une proposition de solution à la guerre en Ukraine

Au nom du groupe d’étude de Los Alamos. La fin de l’invasion et de la guerre en Ukraine ne peut être garantie que si la sécurité de la Russie est elle-même garantie. La sécurité est largement indivisible. La sécurité d’un État nécessite la sécurité des autres, affirme le groupe d’étude de Los Alamos. Ce que veut le groupe d’étude : Nous voulons une paix négociée le plus tôt possible.

L’imagination de la rue et du contact humain

Deux propagandes militaristes s’affrontent, celle étanche policière de Poutine en Russie censure les informations mettant en doute l’avancée triomphale de ses troupes en Ukraine. Pour sa part, la propagande militariste occidentale claironne que si Poutine a attaqué, c’est à cause de la défense militaire affaiblie des pays de l’Europe et de l’Amérique du Nord. La première est pathétique, la seconde ridicule et les deux d’une naïveté consternante.

Pour mettre fin à la guerre en Ukraine, il faut savoir comment empêcher les nouvelles guerres

Il faut imposer le cessez-le- feu immédiat en Ukraine. Armer l’Ukraine et adopter les dures sanctions annoncées contre la Russie ne font qu’accentuer et exacerber la guerre. Elles ne sont pas la solution pour la paix et pour « libérer » les Ukrainiens, mais l’instrument pour, avant tout, la défaite, voire la mort de la Russie par asphyxie économique et, subsidiairement, pour soumettre le devenir des Ukrainiens aux intérêts des Etats-Unis et des « puissances » européennes occidentales.

Marches d’espérances de paix le 6 mars

Il y a plus de trois jours, on vous parlait d’une négociation de paix entreprise à la frontière de l’Ukraine et de la Biélorussie. Reconvoquée le 2 mars, cette bonne nouvelle que nous tenons de Jocelyn Coulon interviewé à Radio-Canada n’est pas commentée par nos médias qui préfèrent parler des armes canadiennes qu’on croit utiles (!) à résoudre le conflit. La ministre Mélanie Joly au départ réticente fait de la surenchère.

Jean Bédard : Un homme libre et enraciné

Jean Bédard est apparu dans le ciel québécois en même temps que la crise du verglas, avec la parution de son roman Maître Eckart (1998), le roman et la crise nous plongeant dans l’obscurité du Moyen Âge et de Montréal pour mieux nous faire voir l’étonnante lumière des arbres cristallisés et la vérité hérétique de ce mystique qui prit parti pour les pauvres et les femmes.