Skip to main content

En cette année, s’échapper de l’étroitesse

L’essence de la conscience libérée, c’est d’être elle-même la source de sa propre existence. Le moi, la personne comme telle ne peut être confondue avec une aveugle spontanéité ; elle est une participation à la puissance créatrice de la nature non seulement en créant des œuvres, mais en se créant elle-même. Et pour la grande tradition, cette création d’elle-même échappe à l’anéantissement parce qu’elle n’est pas créature, mais source créatrice.

Raôul Duguay et sa création unique

À deux reprises, notre co-fondateur de 1983 Raôul Duguay a été honoré par les Artistes pour la Paix ; la dernière fois en 2019 comme « artiste pour la paix honoraire », la première fois en même temps qu’on rendait un hommage posthume à Hélène Pedneault, celle qui avait inspiré notre appui à la fondation d’EAU-SECOURS, elle qui voulait de l’eau pure, pacifiste et polémiste aussi quand elle défendait inlassablement la cause des femmes victimes d’injustices et de violence.

Réactions pas toutes positives à notre Missive de Noël

Dans les réactions à notre missive de Noël, un clivage s’est opéré, en partie causé par une différence culturelle appréciable entre anglophones d’une part et francophones et européens plus accoutumés aux merveilleux dessins de presse : ce sont nos éditoriaux les plus perspicaces qui commentent ces horribles 300 jours de guerre que nous vivons si mal, en sympathie compassionnelle avec le peuple ukrainien.

L’engagement féministe historique de Simone Veil

Simone Veil – le voyage du siècle, film d’Olivier Dahan [1], un mois et demi après avoir été présenté en première au Québec au festival Cinémania, sera enfin à l’affiche vendredi le 23 décembre, alors qu’il a déjà dépassé deux millions d’entrées en France. On doit le film à l’insistance auprès du réalisateur par l’actrice Elsa Zyberstein, gagnante d’un César du second rôle pour Mina Tannenbaum, qui abordait en 1994 un sujet connexe.