New START prolongé de cinq ans
Àmoins d’une semaine de la date butoir, Vladimir Poutine a signé une loi sur la prolongation du traité New START entre la Russie et les États-Unis. Le traité, qui arrivait à expiration le 5 février, sera prolongé selon les termes actuels pendant cinq ans. Les deux chambres du parlement russe ont adopté la loi, et le Congrès américain n’est pas requis de voter sur le sujet. La prolongation sera en vigueur après l’échange de notes diplomatiques officielles.Le traité, signé en 2010 par les présidents Obama et Medvedev, limite les arsenaux respectifs à 1550 ogives nucléaires et 700 missiles et bombardiers, et prévoit des inspections sur place pour en vérifier l’application.
L’ex-président Trump avait tenté de remanier le traité pour y inclure la Chine, ce qui avait été rejeté. La Russie avait proposé de reconduire le traité pour cinq ans mais les États-Unis avaient proposé une extension d’une année avec des limites sur les armes stratégiques. Joe Biden avait pour sa part fait la promotion de New START en campagne électorale.
Ce traité est le dernier régissant les armes nucléaires. En effet, la Russie et les États-Unis s’étaient retirés de l’accord sur les armes à portée intermédiaire (1987) en 2019.
Suspension des ventes d’armes U.S. à l’Arabie Saoudite
Par ailleurs, l’administration Biden a décidé de suspendre la vente d’armes et de munitions à l’Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis. Les États-Unis veulent réévaluer la pertinence de leur soutien au conflit qui sévit depuis 6 ans au Yémen. Les contrats visés par la suspension portent sur les armes et munitions aux Saoudiens mais surtout sur la vente de 15 avions F-35 aux ÉAU. Israël, qui en a déjà plusieurs, voudrait bien demeurer le seul à posséder ce type d’avions dans la région. Joe Biden avait déclaré en campagne électorale qu’il cesserait d’appuyer l’Arabie Saoudite dans le conflit au Yémen.
Retour de l’as-négociateur pour l’Iran
Robert Malley, qui fut l’un des architectes de l’accord JCPoA avec l’Iran sous Obama, s’est joint à l’administration Biden. M. Malley agira en qualité d’envoyé spécial du président en Iran. Même si les sanctions contre l’Iran sont encore en vigueur, Biden s’est montré ouvert à restaurer l’accord, mis au rancart par l’administration Trump.
Aucun commentaire jusqu'à présent.