« Oui, si les États-Unis ne rajoutent pas de conditions supplémentaires à ce gel » a été la réponse du ministère des Affaires étrangères russe. « Si Washington est d’accord, cette extension de NewSTART pourrait laisser le temps de discuter en profondeur de l’avenir des armes nucléaires, incluant bien sûr tous les aspects qui influencent la stabilité stratégique ».
Le président russe Vladimir Poutine avait offert plus tôt une extension de NewSTART de cinq ans, proposition rejetée par les États-Unis. Puis il avait soumis l’idée d’une prolongation d’un an sans conditions, ce à quoi les É-U avaient répondu que toute entente devait être assortie d’un gel d’un an du nombre total d’ogives nucléaires, y compris celles non couvertes par le traité. Cette dernière proposition semble faire concensus.
Le traité NewSTART de 2010 limite à 1550 le nombre d’ogives stratégiques et à 700 le nombre de lanceurs de chaque côté. Il arrive à expiration le 5 février mais prévoit une extension pouvant aller jusqu’à cinq ans, si les parties sont d’accord.
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