Le meilleur hommage qu’on puisse trouver pour saluer la mémoire de ce grand homme de paix est une entrevue filmée par Romuald Sciora, qui nous avait rendu visite éclair à Montréal le 21 septembre dernier, pour célébrer avec nous la journée de la paix selon l’ONU. Romuald a co-écrit le livre-choc intitulé Qui veut la mort de l’ONU . Rejoint à l’ONU cet après-midi où il s’apprêtait à livrer une entrevue sur son ami disparu pour le compte de l’ONU, Romuald m’a signalé une entrevue touchante sur son site web parmi des entrevues de quatre autres Secrétaires-généraux : voir le deuxième épisode de la série en cliquant ici.
Pérez de Cuéllar a réussi une trêve entre l’Irak et l’Iran qui s’affrontaient dans une terrible guerre fratricide qui fit au-dessus d’un million de morts, mais aussi au Salvador. Il avait aussi assuré le retrait des armées soviétiques d’Afghanistan.
Quelques témoignages (en anglais) :
I have fond memories of my meetings with PdC and introducing him at an award ceremony in Paris. He was one of the humblest people I ever met. Yet his achievements, all in his second term of office, were incredible. They included: helping end wars in Iran-Iraq (ending the missiles on cities and investigating chemical attacks by Iraq), ending the South African war on Mozambique (and other front-line states), ending wars and dictatorships in Central America — esp Nicaragua (including through UN supervised elections for the first time in a UN member state), and El Salvador (for which they « stopped the clock » on 31 Dec 1991 so he could get credit for the peace agreement signed hours later) — bringing elections and independence to Namibia (and later convincing President Sam Numjoma, whom he had inaugurated in 1990, to step down, in accordance with the constitution), bringing peace to Cambodia (and marginalizing the vicious Khmer Rouge influence in Cambodia), trying to stop Gulf War I (including a last minute meeting with Saddam Hussein), and helping reform the UN after the Cold War.
Mr. Secretary-General, rest in peace, for your did as much as anyone for the world’s peace!
Dr. Walter Dorn
Professor
Royal Military College & Canadian Forces College
Not knowing any family members of Javier Perez de Cuellar, I would like to express my condolences on his death to those on this list who cared about this great figure. I worked closely with him particularly in 1988 when I was Chairman of the First Committee. He came to the committee and I had the honour of introducing him. Secretary-General Perez de Cuellar was gracious, modest and represented the best of the U.N. His achievements, as has been noted, were many, yet he never claimed the spotlight. Even when the United Nations Peacekeeping Forces won the Nobel Peace Prize in 1988, he seemed to let others step forward to enjoy the glory. I remember him with great respect and admiration.
Hon. Douglas Roche, O.C.
Rebonjour Pierre,
Je me souviens de Perez de Cuéllar. Tu as raison c’était un homme de paix. Pour moi l’ONU de cette époque avait su jouer un rôle de pacification entre les peuples. J’écoutais les événements de l’actualité internationale à la télé chez mes parents. L’ONU avait une grande mission à mes yeux. Et encore aujourd’hui je crois qu’il faut maintenir cette institution. Il n’y a que le Conseil de sécurité qui m’apparaît jouer un rôle paradoxal puisqu’il est composé des puissances mondiales qui possèdent les arsenaux militaires les plus dangereux.
À mes yeux il ne sera jamais passer date d’être pour la pacification du monde et contre le racisme.
Pascale Camirand