Crise climatique, extinction des espèces, épidémie, retour aux guerres les plus cruelles du vingtième siècle, rien n’y fait. Beaucoup placent leur espérance dans de fausses solutions évidemment vouées à l’échec, par exemple, replacer le parc des automobiles à explosion par un parc d’automobiles électriques sur la même trajectoire de croissance infinie. Qui est à ce point faible en intelligence pour ne pas voir l’impasse ?
La grande majorité des enfants de dix ou douze ans n’arrivent pas à saisir pourquoi des évidences aussi simples n’arrivent pas à prendre racine dans la tête de leurs parents. Que se passe-t-il entre l’enfance et l’âge adulte qui provoque cette chute extraordinaire de l’intelligence la plus primaire ? Cette question a été étudiée dans en philosophie, en psychologie, en sociologie, en anthropologie, en économie politique et pourtant, personne ne s’intéresse à ce passage de la sagesse primaire à l’idiotie collective généralisée.
Nous sommes en train de répondre à l’examen prévu par le Conseil scolaire de la nature. Attention aux mauvaises réponses. Si nous ne sommes pas promus, la nature misera sur une autre espèce.
On me demande souvent pourquoi je suis optimiste sur le long terme et pessimiste sur le court terme, pourquoi je continue à miser sur l’espèce humaine, alors que les coquerelles ont de bien meilleures chances ? Je reviens toujours à la même réponse : la nature mise sur la conscience, donc je mise sur la conscience. C’est pourquoi je me fâche contre nos actes économiques bêtement mimétiques et mets tout mon amour à allumer de petites bougies pour faciliter la fluidité de la conscience dans sa traversée du dédale des pièges sociaux et mentaux dressés par nos peurs inconscientes et notre angoisse existentielle.
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