L’auteur est chroniqueur. Il a dirigé le PQ de 2016 à 2018. Il publie ce printemps «Lévesque/Trudeau. Leur jeunesse, notre histoire» (La boîte à Lisée). jflisee@ledevoir.com
Le Devoir 2 avril
Il semble y avoir foule dans le placard du nouveau premier ministre. L’électorat lui a donné, depuis son arrivée, le bon Dieu sans confession. D’autant que, dès sa prise du pouvoir, il a déroulé une série de décisions et d’actions qui témoignaient d’une réelle prise de contrôle de la situation. Mise à zéro de la taxe carbone, rencontres positives avec Doug Ford et François Legault (un peu moins avec l’Albertaine Danielle Smith), visites éclair à Paris, à Londres et à Iqaluit.
Notez : il a insisté pour s’arrêter d’abord à Notre-Dame de Paris. C’était pour admirer sa rénovation, a-t-il dit. Mais il en a profité pour allumer un lampion. Qu’a-t-il bien pu demander, par cette offrande, au Très Haut ? Qu’on ne fouille pas trop dans son passé d’investisseur, peut-être ?
Les informations qui nous parviennent depuis le début de la campagne sur la méga-entreprise dont il présidait le conseil d’administration, Brookfield Asset Management, nous mettent en appétit. Brookfield gère un portefeuille d’environ mille milliards de dollars.
Le dossier publié samedi dans Le Journal de Montréal nous apprend que l’entreprise a versé, d’avance, 99 ans de loyer pour occuper un immeuble de New York appartenant au gendre de Donald Trump, Jared Kushner. Un locataire qui vous paie un siècle d’avance, ça ne court pas les rues. Il s’agissait de dépanner le pauvre Jared, en manque de liquidités, en lui filant un chèque de 1,1 milliard de dollars américains. La date est importante : 2018. Donald Trump était président. Kushner était son conseiller spécial, notamment pour le Moyen-Orient. Brookfield est donc venu au secours d’un homme du président.
Carney n’est arrivé à la présidence du CA de Brookfield qu’en octobre 2020, mais à temps pour se rendre compte que des sénateurs démocrates étaient très intéressés aux détails de la transaction avec Jared. D’autant que le milliard de dollars salvateur avait transité par le Qatar. Selon le Journal, Brookfield a simplement refusé de répondre aux choquantes questions du Sénat américain. Reste qu’on aimerait bien savoir ce que M. Carney pense de cette opération financière et s’il a participé au refus de répondre aux questions des élus à ce sujet.
Est-ce la raison pour laquelle, après avoir eu une conversation « constructive » avec lui la semaine dernière, Donald Trump l’a appelé « Mark » en public ? Parce que c’était un ami de la famille ? Si cela peut être mis au service des intérêts du pays et nous éviter une guerre commerciale, ce sera un milliard de dollars bien placés. Sinon, non.
On sait qu’il a personnellement présidé à la constitution de deux fonds d’investissement aux Bermudes. Ces filiales pouvaient ainsi payer zéro impôt sur leurs profits, plutôt que le vilain taux canadien net de 15 %. Carney nous a expliqué que c’était pour le bien des retraités, car certains fonds (comme la Caisse de dépôt et placement du Québec) confient des sommes en gestion à Brookfield. L’argument serait meilleur si sa compagnie avait déplacé la totalité de ses fonds aux Bermudes. Pourquoi ne pas faire aussi profiter les autres fonds de retraite de l’évitement fiscal ?
Ce n’était peut-être pas nécessaire. Car, comme l’a démontré la fiscaliste Brigitte Alepin, ces trois dernières années, la maison mère canadienne de Brookfield a affiché un revenu net cumulé d’un milliard de dollars, et a payé en impôts canadiens une somme rondelette : zéro dollar. « Mark Carney, président du CA jusqu’au 16 janvier 2025, pourrait-il nous rassurer sur la façon dont Brookfield Asset Management (ou autre) a contribué à la fiscalité canadienne et mondiale ? » demande-t-elle.
Autrement dit, le président du CA Carney a-t-il fait en sorte que sa compagnie soit un « bon citoyen corporatif » ? Et sinon, pourquoi ?
Le premier ministre a laissé entendre que, puisqu’il connaît bien « comment le monde fonctionne », il allait pouvoir s’attaquer à la question de l’évasion fiscale dans son mandat. On a très hâte. Car le Parti libéral et le Parti conservateur ont agi en tandem ces dernières décennies pour faire du Canada un des champions mondiaux de la légalisation de l’évasion fiscale. Comment Mark Carney va-t-il faire tomber le Canada de ce piédestal sans mécontenter les généreux donateurs à sa campagne au leadership (4 millions de dollars en quelques semaines, impressionnant) ?
Parlant de millions, combien en possède le nouveau leader du Canada ? Depuis quelques cycles électoraux, les chefs de parti au Québec acceptent de répondre à cette question posée par les journalistes de Cogeco. Ce n’est pas le cas au fédéral, pour une raison inexplicable.
Interrogé à plusieurs reprises, Mark Carney se replie sur l’absence d’obligation légale à cet effet. Oui, mais ce qui n’est pas obligatoire n’est pas interdit. On sait qu’il est parti de Brookfield avec des options d’achat d’actions d’une valeur de 6,8 millions de dollars. Donc, en plus de ce qu’il a accumulé précédemment chez Goldman Sachs et Brookfield. Alors, en est-il à 10, 15, 20 millions ? Et en quoi la divulgation de cette information lui serait-elle nuisible ?
Ah, mais voilà. Ce n’est peut-être pas ce que vous pensez. Il n’a peut-être pas honte d’être très riche. Il a peut-être honte de n’être pas assez riche. Oui, car lorsqu’on se présente comme un as de la finance, si les millions accumulés ne sont pas suffisants pour démontrer qu’il a bien géré sa fortune personnelle, fait de bons placements, évité les écueils de Nortel, Enron ou Northvolt, on peut lui reprocher son manque de flair économique. Alors, cachez ces maigres millions que l’on ne saurait voir…
- Cyril Dionne - Abonné 2 avril 2025 00 h 54
Un mondialiste postnational qui préfère parler de sauver le pays plutôt que de confronter ceux qui l’asservissent, lui inclus
Les Canadiens et Québécois sont pris dans une frénésie collective, réagissant comme des poules sans tête face à l’ogre orange du Sud, Donald Trump. Ce dernier, amusé, observe son emprise sur leurs pensées, alors qu’ils se crispent sur chaque mot qu’il prononce, aussi vide de sens soit-il. Et puis, il y a Mark Carney, qu’on nous présente comme le sauveur du Canada. Mais qui se cache vraiment derrière ce titre? Ce n’est pas un homme prêt à confronter Trump ou à opérer un réel changement. Ce n’est pas en abolissant la taxe carbone qu’il rompra avec l’ordre mondial élitiste auquel il appartient. Carney, tel un mystère de la Caramilk, reste une énigme politique, un prétendant sans substance concrète.
Mais parlons de Carney, l’homme de Davos, de Brookfield Asset Management et des paradis fiscaux. Oui, il semble avoir beaucoup de squelettes dans le placard de notre sauveur adoré, qui ne parle même pas français, et ce n’est pas seulement à propos du milliard de dollars de loyer anticipé versé à Jared Kushner en 2018, via des fonds transitant par le Qatar. Mais le mondialiste incarné et postnational fait aussi partie de l’organisation Bilderberg, souvent appelée « groupe Bilderberg », une réunion annuelle privée qui rassemble des personnalités influentes du monde occidental, principalement d’Europe et d’Amérique du Nord. Bilderberg, c’est le manque de transparence et d’imputabilité, la collusion entre élites politiques et économiques, la promotion d’un agenda mondialiste, le favoritisme dans les carrières politiques avec plus que des soupçons d’influence sur les médias.
Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et membre du groupe Bilderberg, refuse de divulguer sa fortune personnelle. Coïncidence? Pendant ce temps, Brookfield, l’entreprise où il a siégé, ne paie aucun impôt au Canada. Facile de s’enrichir quand les règles du jeu sont biaisées. Et pourtant, certains voient en lui un sauveur. Ironique, non? Le vrai sauvetage, c’est de ne pas voter pour ça.
- Nadia Alexan – Abonnée 2 avril 2025 10 h 02
Nous sommes piégés entre deux maux. D’un côté, nous avons le choix d’un idiot,
monsieur Poilièvre, qui prétend se soucier des gens ordinaires, et de l’autre, nous avons le choix d’un banquier, monsieur Carney, qui sert les intérêts des multinationales avec l’évitement fiscal! Quel beau choix ! Du pareil au même.
Les riches devraient être exclus de la fonction publique.
Après deux siècles d’économie capitaliste défaillante au service du profit, nous devrions chercher une autre idéologie économique.
Tant que nous continuerons d’admirer les milliardaires, le 1 % et d’accepter leur
prédation, ainsi que leur propagande de «l’économie du ruissellement», le reste d’entre nous sera condamné à se contenter de miettes qui tombent de leurs tables.
Ces élections devraient, peut-être, nous servir de signal d’alarme pour que les citoyens
se soulèvent contre un système de prédation qui détruit la planète et ses habitants.
La vie n’est pas un commerce!
- Pierre G. Blanchard - Abonné 2 avril 2025 09 h 18
Encore du n’importe quoi nocturne alors que l’on a jamais reproché leur fortune aux millionnaires à la tête du pays comme du Québec. Bien qu’ici on reproche aux élus leur succès en affaires tout en tolérant une bureaucratie de haut-fonctionnaires anonymes et au crochet lucratif de l’État. Le plus étonnant est qu’on fasse le procès de Mark Carney et son implication dans Brookfield, alors que J.-F.L a eu comme patron Jacques Parizeau dont Mark Carney est le plus proche sosie qu’ait connu le Québec.
Tous les deux sont des gradués en économie et en finances d’Angleterre et aux accointances et profils comparables, bien que Carney soit d’origine plus modeste. Jacques est issu de la grande famille Parizeau qui a marqué le Québec tant dans le domaine de l’éducation (HEC) que de l’assurance et des marchés financiers en Amérique et en Europe.
Le groupe Sodercom Inc., de la famille Parizeau, incluant son implication dans Power Corporation et le Groupe AON, dont l’expertise en investissement international ont nul doute influencé et servi Jacques Parizeau dans sa géniale création de la CDPQ. Si les Québécois ne dédaignent pas voir leur bas de laine investir gagnant, faudrait-il maintenant leur reprocher de jouer gagnant en politique ?
- Bernard Leiffet - Abonné 2 avril 2025 10 h 10
Du JDM, le contre-tarif de MarkCarney s’avère une farce! Vive le Québec Libre! Misère!
- Cyril Dionne - Abonné 2 avril 2025 11 h 25
Il semble que les fédéralistes, notamment les anciens fonctionnaires du « Federal Government of Canada », soient réfractaires aux faits vérifiables. Pour retracer l’histoire de Bilderberg, il suffit de consulter les grands médias canadiens. Il en va de même pour Brookfield Asset Management : des sources comme La Presse, CBC News, le Financial Post ou CTV News suffisent amplement.
- Bernard Plante - Abonné 2 avril 2025 09 h 30
Le talent d’un fraudeur fiscal pouvant devenir ami avec Trump parce qu’il fait lui aussi partie du club des bandits serait donc prometteur?
Son talent pour éviter de payer les impôts qui permettent au gouvernement de soutenir les services publics serait un gage de bonne gestion future des fonds publics?
Comment une personne qui accepte sciemment de ne pas payer son dû à la société peut-elle être apte à gérer cette même société?
Que ne croirait-on pas (ou de quel aveuglement ne serait-on pas prêt à faire preuve) pour de l’argent? Que sont devenus les principes?
Nos sociétés peuvent bien se déliter.
- Cyril Dionne - Abonné 2 avril 2025 09 h 47
Cher M. Maltais,
J-FL et Mark Carney évoluent dans deux univers différents. Le premier a perçu quelques sommes d’argent de façon contestable, mais sans illégalité flagrante, tandis que le second est au cœur d’un système financier où des milliards transitent par des paradis fiscaux. Brookfield Asset Management, véritable hydre financière, permet aux multinationales d’échapper à l’impôt, privant ainsi les États de revenus essentiels pour financer les services publics. Loin d’être une simple question d’éthique, c’est une mécanique bien huilée d’évitement fiscal à grande échelle, révélant l’influence tentaculaire de la finance mondialisée sur les décisions politiques et économiques des nations.
Mais ce qu’on ne mentionne pas assez, c’est que Carney est l’un des partisans du projet des 100 millions au Canada. L’Initiative du siècle est un groupe de pression canadien qui milite pour une augmentation significative de la population du pays, avec l’objectif d’atteindre 100 millions d’habitants d’ici 2100. Fondée par des figures influentes telles que Dominic Barton, ancien directeur général de McKinsey, et Mark Wiseman, ancien cadre de BlackRock, cette organisation est soutenue par des milieux d’affaires, notamment à Toronto. Elle prône une politique d’immigration massive pour répondre aux soi-disant défis démographiques, comme le vieillissement de la population et la baisse des taux de natalité.
Encore une fois, attirer des immigrants pour pallier les défis démographiques est une erreur stratégique. Plutôt que de compter sur l’importation de main-d’œuvre bon marché, il faut investir dans l’innovation technologique et la productivité. Cette approche favorise un équilibre social et économique stable en mettant l’accent sur l’éducation, la recherche et les industries à forte valeur ajoutée.
En évitant une croissance démographique artificielle, on privilégie un développement durable et autonome fondé sur la qualité plutôt que sur la quantité.
- Clermont Domingue - Abonné 2 avril 2025 04 h 15
On n’a pas tous le flair du chien.
Qui pouvait prévoir les déboires de Nortel, Enron ou Northvolt?
Que notre Premier Ministre ne soit pas milliardaire serait une bonne nouvelle. Qu’il mette le bas de laine des retraités à l’abri de l’impôt ce n’est pas très généreux. S’il fraie avec Kushner, c’est suspect.
Qu’il refuse de répondre aux questions sur sa fortune est inquiétant.
A défaut de flair, ce Monsieur doit être transparent s’il veut être notre Premier Ministre.
- Yvon Montoya - Inscrit 2 avril 2025 06 h 05
Toujours la même sorte de politiciens avec toujours le même genre d’article à scandalite. On a l’habitude, c’est pourquoi on ne s ‘y intéresse pas. Amenez-le en prison ou sur un gibet. Profitez pour y mettre une grande masse de politiciens.
- Pierre Rousseau - Abonné 2 avril 2025 08 h 04
Des questions auxquelles nous avons certes la réponse: Le capitalisme
On peut bien faire les vierges offensées face à ces petits secrets qui n’en sont pas mais il n’en reste pas moins que beaucoup de nos politiciens sont riches et font partie du 1% qui mène le monde. Justement, ce qu’il a fait n’est pas illégal… au Canada grâce à des gouvernements complaisants face à leurs amis milliardaires. Les fortunes de famille se trouvent même ici au Québec avec les PKP et Fitz, ce qui est tout à fait normal dans un monde néo-libéral capitaliste.
Le credo du capitalisme c’est de faire des profits à tout prix et si les paradis fiscaux existent, un « bon » gestionnaire doit en profiter. Les amis capitalistes s’entraident les uns les autres et si un pote a des difficultés, on l’épaulera à coups de 1 milliard $, surtout quand il s’agit du gendre du président des États-Unis ! Comme le disait le bon vieux Vespasien, l’argent n’a pas d’odeur. Même les oligarques de Poutine ont compris l’importance de garder à flot la famille Trump et d’avoir un président dans sa poche n’est pas négligeable.
On est donc pris avec les politiciens que nous avons, surtout que nous avons toléré une démocratie passablement bancale dans son mode de scrutin et bien tolérante pour les p’tites vites des grands capitalistes. En conséquence, nous restons avec les candidats qui veulent notre bien, euh pardon, notre vote, quitte à l’acheter avec des promesses de baisses de taxes alors que le contraire serait normalement exigé, et ces questions quoique très intéressantes en théorie ne changent rien aux options qui nous restent: un grand capitaliste ou un pitbull ami des républicains de Trump.
- Bernard Plante - Abonné 2 avril 2025 09 h 50
Ce qui mène à la question de fond:
Comment se peut-il que, dans une société dite démocratique, il soit légal de détourner les profits pour éviter de payer les impôts permettant aux gouvernements d’assurer la livraison des services publics aux citoyens?
Et à la question secondaire:
Comment une personne qui accepte de détourner des fonds pour éviter de payer les impôts dus peut-elle être éligible à devenir le gestionnaire ultime de cette société?
- Lise Bélanger - Abonnée 2 avril 2025 08 h 10
Brookfield est un ami de Trump. Carney est un ancien dirigeant de Broofield. Carney combat la Loi 96. Son ami Trump veut bien l’aider en déclarant que la traduction française est une barrière au commerce. Ça se tient. On sait au moins un peu ce que Carney est allé chercher aux USA. Un appui anti-Québec et pourtant pourquoi s’en prendre à un Québec tellement soumis qu’il vote en majorité pour lui? Parce que le Canada British en a marre des québécois français dans son beau pays anglais.
- Réal Gingras - Inscrit 2 avril 2025 08 h 55
C’est plutôt une guerre d’usure…
Où on pourrait aussi parler du déclin de l’empire américain.
L’usure caractérise l’intérêt d’un prêt dont le taux est considéré comme abusif. Anciennement, l’usure désignait tout intérêt indépendamment du taux. Le prêt consiste en un capital ou une marchandise vendue à crédit. Le taux à partir duquel les intérêts deviennent usuraires est défini par l’État ou bien fixé par la coutume.
Mais par la description que vous faites monsieur Lisée, ne pourrait-on pas parler d’usure à l’envers dans la mesure où les profits protégés par les paradis fiscaux permettent d’accumuler des sommes rondelettes comme le font les usuriers?…
Un déposeur qui dépose dans un paradis fiscale à un taux d’impôt de 0%.
Je ne fais que poser la question… Les tarifs ne seraient-ils pas de l’usure?
Quelques citations :
On ne s’improvise pas usurier, il faut parvenir d’abord à une méritoire insertion dans la mafia des gens bien placés pour exploiter leur prochain. (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690-1750) , Communications, 1987, volume 46, o 46, page 121)
Laissons faire les usuriers, les gens sans cœur et sans talent. Georges Bizet (1838-1875)
Une bourgeoisie usurière subsiste et, dans bien des cas, elle parvient à maintenir sa position en collaborant avec le pouvoir colonial.Études et documents berbères, 2013, Ali Sayad (Cairn.info)
Le capitalisme serait parvenu à une phase d’usurier. Revue d’Etudes et de Critique Sociale, 1999, Youcef Benabdallah (Cairn.info)
Henri Bourassa a toujours raison : « Il faut combattre les coquins “
- Yvon Bureau - Abonné 2 avril 2025 09 h 19
Va t on en faire un enjeu électoral? J’espère que OUI
<<il allait pouvoir s’attaquer à la question de l’évasion fiscale dans son mandat.>>
Enfin, on ne parlera pas de paradis fiscaux, MAIS d’ÉVASION fiscale.
Et, j’espère+++, on en parlera +++ aux débats des chefs.
- Serge Prévost - Abonné 2 avril 2025 10 h 15
Que vous avez du talent monsieur Lisée
Quant à monsieur Carney son français est minimale, en faite parle t’il vraiment français ? (Le français de Poilievre qu’en à lui est agaçant mais acceptable). Quant à ses investissements cela n’est pas pire que Paul Martin, les Québécois semble aimer les tricheurs surtout en cravate. CNN écrivait que Mark avait triché à Oxford, pas de suivi des médias Canadien. Être un bilderberg n’est pas une maladie en soit Anglade et Sabia y ont été invité. Quant aux Québécois il faut plus d’une vie pour les comprendre.
- Claude André Labelle - Abonné 2 avril 2025 10 h 39
CARNEY, LE CADEAU EMPOISONNÉ !
Carney-Trump : c’est s’entendre comme larrons en foire ! Peut-être que Carney est, à ce moment-ci le meilleur outil pour se protéger de Trump. Le temps nous le dira. Mais il y a également tout le reste.
Alors la meilleure situation, pour le Québec du moins, serait que les voteurs du Québec envoient un maximum de députés bloquistes à Ottawa. Ainsi Libéraux ou Conservateurs seront bien gardés en laisse.
Le fait est que le Québec n’a jamais été bien défendu ni par l’un ni par l’autre des deux principaux partis politiques fédéraux.
C’est le ROC qui a la capacité de choisir le prochain PM canadien. Mais le Québec peut se doter d’une forte police d’assurance en choisissant des bloquistes pour veiller au grain à Ottawa.
Le Québec a la capacité de le faire, alors pourquoi s’en priver ?
- Brigitte Garneau - Abonnée 2 avril 2025 11 h 22
À force de se chercher partout…
Le Canada ne se trouve nulle part.
Vive le Québec libre et indépendant!!
Lisez les deux commentaires de Nadia Alexan, membre des Artistes pour la Paix et le mien…