En tant que journaliste émérite, M. Assange nous a renseignés sur les débordements provoqués par des actions militaires contrevenant aux normes édictées par l’ONU et par l’UNODA. Nous en appelons à la Cour internationale de justice (CIJ), siégeant à La Haye (Pays-Bas) dans le palais de la Paix, pour intervenir dans ce dossier qui révolte notre sens de la justice; révolte nourrie par le cri d’indignation lancé au mois d’août dernier par le rapporteur contre la torture du Conseil des Droits de l’Homme – ONU, Nils Melzer : voir notre article du 19 août, rapportant un article-choc du Monde Diplomatique.
Suite à une confusion de dates du mouvement international de soutien à M. Assange, nous décidons la veille du 15 octobre, d’exprimer à nouveau notre entière solidarité avec M. Assange en nous opposant à sa détention en Grande-Bretagne et à sa déportation aux États-Unis qui, au lieu d’amender leurs actions militaires à l’étranger, préfèrent accuser le célèbre journaliste appuyé par Noam Chomsky d’avoir dévoilé des « secrets militaires ».
Nos remerciements vont à quiconque partagera notre prise de position et toutes celles allant dans le même sens, dictées par le bien commun,
Pierre Jasmin
Secrétaire général des Artistes pour la Paix, au nom de notre conseil d’administration
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