Mais la tradition des APLP est de ne pas se mêler des campagnes électorales au Québec, tant qu’il n’aura pas l’autonomie de décider des enjeux de politique internationale et de défense armée. Quant au fédéral, on se souvient de l’article de Christian Morin se moquant du racisme tel que reproché stupidement à Trudeau à la veille de l’élection 2019.
2012 a été la seule exception à cette tradition, où notre participation au Printemps érable était nécessaire pour qu’on contribue à défaire Jean Charest et sa version pro-nucléaire, pro-amiante, mafieuse et anti-étudiante d’un Parti Libéral changé fort heureusement par Dominique Anglade, Carlos J. Leitão et Marwah Rizqy, notamment.
Si la CAQ met en péril notre santé par l’intrusion accrue du privé médical en train de ravir les infirmières et les médecins excédés des horaires contraignants abusifs dans le public, la sécurité de chacunE semble plutôt protégée par les initiatives des Geneviève Guilbeault et Sonia LeBel (création de Centaure, lutte contre les armes à feu, jeunes de quartiers défavorisés dotés d’associations communautaires sociales, culturelles et sportives, bracelet anti-rapprochement pour protéger les femmes violentées par un conjoint violent que le Québec devient le 7e pays au monde à utiliser, etc) et par les politiques linguistiques et pro-laïcité raisonnables (avant que la Cour Suprême ne nous tombe dessus) guidées par le ministre Jolin-Barrette : bref, tant que Pierre Fitzgibbon avec sa volonté de tout privatiser et de rouvrir le projet intrusif anti-autochtone d’un gazoduc GNL ne remplace pas M. Legault à la tête du parti, la CAQ représente un danger mesuré qui a l’avantage paradoxal, en ces temps de conservatisme galopant dû à la propagande de guerre de nos médias, de tenir le Parti conservateur d’Éric Duhaime éloigné du pouvoir.
Quant au Parti Québécois, si on admire la résilience de son chef, sa cible chichement prononcée à 35 000 nouveaux immigrants par année, déplait aux Artistes pour la Paix, surtout en ces temps de réfugiés de guerre et climatiques, multipliés par les décisions militaristes et pro-pétrole du gouvernement Trudeau.
Je trouve que votre article EST une prise de position. C’est un texte paradoxal que je trouve drôle.
Pascale