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Dans notre dernier article sur Haïti, nous appuyions l’approche de collaboration (méfiante) du Bloc Québécois, plutôt que les discours négatifs radicaux de l’extrême-gauche anglophone du Canada. Le Bloc, travaillant à la Chambre des Communes, semble avoir réussi à convaincre par ses discours positifs : « Le Bloc Québécois incite depuis des années le gouvernement fédéral à augmenter son aide internationale à hauteur de 0,7% de son produit national brut afin d’atteindre la cible des Nations unies. Malheureusement, le Canada en fait trop peu alors que nous savons tous que les changements climatiques entraîneront des conséquences dramatiques dans plusieurs parties du monde. La situation en Haïti donne un aperçu de ce qu’il risque d’arriver dans plusieurs régions du monde si des pays comme le Canada n’en font pas plus. Le Canada doit tout mettre en œuvre pour aider le peuple haïtien et revoir de fond en comble sa politique étrangère afin d’en faire plus pour les populations vulnérables », avait conclu le porte-parole en matière d’Affaires internationales, Stéphane Bergeron avec qui nous sommes en communication.

Nous citions aussi Loïc Tassé dans le Journal de Montréal du 29 octobre qui dénonçait deux familles, les Martelly et les Saint-Rémi qui exerceraient une forte pression mafieuse, ainsi que les curés favorisant la natalité entraînant ainsi une trop forte densité de population et de graves problèmes environnementaux.

Une semaine plus tard, le 4 novembre, nous nous réjouissions que « la police haïtienne, SANS AIDE EXTÉRIEURE, ait réussi à déloger le gang Barbecue qui bloquait le principal terminal pétrolier et que le Canada emprisonne enfin deux riches sénateurs haïtiens établis à Montréal, soupçonnés de coordonner le trafic de drogues et d’armes à Port-au-Prince (leurs contacts internationaux et même nationaux semblent avoir été gelés) ».

Nous avions envoyé notre article à la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly que nous félicitons aujourd’hui d’avoir eu le courage de rassembler le ministre des Affaires étrangères haïtien, Jean Victor GÉNÉUS et divers acteurs de changement, pour entre autres accuser l’ancien président Martelly qui profite des activités criminelles des gangs de rue.

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Marjorie Villefranche de la Maison d’Haïti (Montréal)

La directrice de Maison Haïti Marjorie Villefranche et le directeur de la radio CPAM, M. Jean Ernest Pierre, tous deux de Montréal cités par Radio-Canada, approuvent ces premières sanctions décidées par M. Trudeau et Madame Joly qui ont le mérite de lever le sentiment d’impunité dont semblaient jouir les criminels et de donner par conséquent de l’espoir à ceux qui croient en la justice et en une aide humanitaire qui atteindrait enfin la population exsangue.

Les Artistes pour la Paix louent en outre la sagesse de la ministre des Affaires étrangères du Canada de suspendre pour le moment toute intervention extérieure de type Casques Bleus ou autres, pourtant demandée par les États-Unis, sans avoir auparavant l’assurance qu’un consensus des acteurs de confiance d’Haïti la réclame.