L’immunité collective contre la COVID-19 n’a jamais été et ne sera jamais atteignable, selon plusieurs experts. Espérer mettre fin à la pandémie en ayant un grand nombre de personnes infectées n’est donc pas une bonne stratégie.
De prime abord, l’idée semblait pourtant prometteuse. Puisque le SRAS-CoV-2 est si présent dans la population, pourquoi ne pas simplement laisser la vaste majorité être infectée par la COVID-19 afin de susciter une immunité collective et d’accélérer ainsi la fin de la pandémie ?
C’est l’approche qu’avait décidé d’emprunter la Suède, tôt durant la pandémie, avec des résultats qui lui ont valu les critiques de nombreux scientifiques en raison du haut taux de décès engendré par ce choix. Avec près de 19 000 morts, la Suède a un taux de décès par 100 000 habitants presque quatre fois plus élevé que la Norvège, où les mesures sanitaires étaient strictes.
Cela n’a pas empêché de nombreux pays, encore récemment, de voir, dans le nombre exponentiel d’infections causées par Omicron, un signe que le monde avait fait un pas vers l’immunité collective.
Affligeant de constater, malgré de nombreuses arrestations, l’entêtement de protestataires à qui on tend à Ottawa des micros complaisants pour exposer leurs théories et pratiques dommageables à la Santé. Ils ont reçu, dès le départ, l’encouragement du candidat de droite crédité d’une avance insurmontable dans la course à la chefferie du Parti Conservateur, M. Poilievre, à qui un député soutenu par les radios-poubelles de Québec, M. Pol-Hus, vient de prêter son soutien opportuniste.
PS Le 1er août dernier, nous avions pourfendu le mythe de l’immunité collective entretenu par l’animateur de Radio-Canada et futur animateur de TVA, Stephan Bureau. Intéressant de consulter les sites « objectifs » de nouvelles où notre article a été éliminé après des mois de partages…
Six ajouts journalistiques fiables, la plupart par le journal Libération, y ont été ajoutés au cours des mois, dont le dernier entré aujourd’hui.
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