Avec l’ONU en laquelle nous croyons encore alors qu’elle est évacuée de tous les discours et contrediscours, nous avions rêvé un monde uni en paix, prêt à affronter le défi urgent des changements climatiques. Le plan concocté par Steven Guilbeault ne répond ni à l’urgence ni à l’ampleur de la crise et le troisième lien de M. Legault est un désastre.
Avec John Lennon et sa chanson Imagine, nous rêvons encore, en publiant un prospectus des Artistes pour la Paix qui contiendra l’illustration ci-dessus que Frédéric Back, un grand rêveur récompensé par deux Oscars, nous a léguée.
Le positionnement des APLP va bien au-delà des paramètres de nos politiciens, puisque la recherche de la Paix universelle et fondamentalement humaine rejoint tous les êtres sur la planète, comme au Yémen, pour lequel nous avons manifesté avec ferveur samedi.
S’il est propre à tout être humain de vouloir protéger sa famille et ses proches, le message guerrier des médias envenime l’insécurité qui suscite les actes de guerre des puissants. Nous croyons que notre mission endossée par un plus grand nombre multipliera les attraits de la Sageterre de Jean Bédard et des Jardins Biologiques de Louise Marie Beauchamp, et les messages de paix de Samian et de Ghislain Picard, multipliés dans des projets de spectacles où musiques, théâtres à la Robert Lepage et installations d’art numérique feront offices de messages universels de paix.
Les Artistes pour la Paix avaient anticipé les absurdes F-35
« Le budget militaire canadien de plus de deux cents milliards de $ jusqu’en 2030 adoptera sans coup férir de nouveaux chasseurs-bombardiers et des frégates Irving-Lockheed Martin équipées de lance-missiles », avions-nous prédit il y a 3 semaines en suggérant d’autres approches.
[1] http://www.artistespourlapaix.org/?p=19592 chapitre 55 de l’ouvrage Enjeux et défis du développement international (Presses de l’Université d’Ottawa, août 2019) du regretté professeur et directeur d’Alternatives Pierre Beaudet.
L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, célèbre pour sa déclaration à l’ONU en 2003 pour refuser la guerre d’Iraq, est revenu, jeudi 17 mars, sur le conflit ukrainien et l’importance d’user des voies diplomatiques pour obtenir un cessez-le-feu. Il a qualifié les frappes visant les civils dans certaines villes ukrainiennes comme Marioupol : « Ce sont des crimes atroces et il est normal que la conscience internationale s’élève face à de tels crimes. » L’ancien ministre des Affaires étrangères a toutefois critiqué l’attitude de Joe Biden face à ses récentes déclarations au sujet de Vladimir Poutine : « L’obsession d’un responsable doit être de faire avancer la paix, d’obtenir un cessez-le-feu et négocier une paix durable. Nous sommes dans un moment où il faut mettre toutes nos forces pour un cessez-le-feu. Nous sommes dans une sorte d’entre-deux, un temps suspendu où les combats continuent, les bombardements aussi. Des négociations se nouent et il faut les développer. La diplomatie est un processus très compliqué car elle permet de transformer de la violence en énergie politique et diplomatique. C’est très complexe. »
« Négocier avec Poutine est la seule voie ouverte ».
Oscar Arias, Prix Nobel de la Paix 1987, ex-président du Costa Rica et conseiller de l’Institut de Sécurité Globale. « Si les protagonistes de la Guerre Froide ont réussi à se réunir pour compléter le Traité de Non-Prolifération Nucléaire dans les années 60 et si les pays d’Amérique centrale se sont entendus sur un règlement mettant un terme à leurs conflits dans les années 80, on peut y arriver en Ukraine en 2022. » Au lieu de favoriser les bombes, le Canada devrait travailler à la paix!