On me dira que c’est « leur » guerre, alors qu’ils fournissent le sang et nous, les armes. Retour des méthodes de la Guerre froide,
Mais c’est Faux ! C’est notre guerre, c’est la guerre de la démocratie contre un dictateur qui attaque sans merci et sans la moindre humanité un peuple démocratique. Le principe de UE, de l’OTAN et de toute démocratie devrait être clair et simple : lorsqu’un dictateur utilise l’armée et les ressources militaires du pays qu’il parasite pour attaquer une démocratie, les démocraties devraient s’unir pour couper tout lien économique avec ce dictateur.
La mondialisation économique a été pensée, entre autres, pour bloquer les guerres militaires par une rupture des liens économiques. Il s’agissait de produire tellement d’interdépendance que toute rupture de solidarité serait extrêmement néfaste. Élever la force de l’argent au-dessus de la force des armes (logique puisque les armes coûtent cher). Le système est actuellement solidement en place. Si une fois qu’il faudrait l’utiliser, on tergiverse à cause des sacrifices qu’il faudrait faire, alors qu’on se prépare au pire.
La guerre d’Ukraine est un test : ou c’est l’escalade de la barbarie ou c’est la transition vers l’arme de la solidarité imaginée par Gandhi. Un blocus économique n’est pas une sinécure, c’est même beaucoup de sacrifices, mais c’est certainement mieux qu’un conflit cruel et destructeur comme celui de l’Ukraine.
Si nous n’arrêtons pas Poutine, comment arrêterons-nous Xi Jinping ?
Les décideurs démocratiques disent craindre que la population ne suive pas. Stratégiquement, cela les place sur la réserve alors que le dictateur ne craint pas sa population, il la méprise. C’est pourquoi je pense qu’il appartient à la société civile, chacun de nous, de tenter de faire voir à nos amis qu’il est souvent nécessaire de sacrifier un certain confort pour en conserver un autre plus juste et plus durable.
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