Vendredi 25 février 2022
Approuvé par The Canada Files
Ukraine : Les États-Unis et l’OTAN sont à l’origine de cette situation déplorable
Les États-Unis et l’OTAN ont eux-mêmes créé cette crise en balayant du revers de la main les demandes de la Fédération de Russie, qui se voulaient raisonnables, en lien avec deux projets de traités soumis le 21 décembre 2021. L’une des principales revendications concernait la neutralité de l’Ukraine et son engagement ferme de ne jamais adhérer à l’OTAN.
Le président ukrainien Zelensky a pour sa part rejeté le protocole de Minsk, qui constituait la seule formule permettant de résoudre l’impasse concernant les républiques séparatistes de Donetsk et de Louhansk. Le protocole de Minsk exigeait du gouvernement ukrainien qu’il négocie avec les régions dissidentes au sujet de la restauration de leur autonomie antérieure et de leurs droits linguistiques et culturels, et ce, avant le coup de Maïdan en 2014.
En raison de tels échecs, la population russophone du Donbass s’est vue abandonnée à elle-même devant l’assaut militaire croissant d’un gouvernement ukrainien à la fois truffé d’organisations néonazies, et conditionné par les armes et l’argent des pays occidentaux.
Tout cela est le résultat de trois décennies de trahison par les États-Unis et l’OTAN envers les promesses faites au début des années 1990 à Gorbatchev, le précédent président soviétique, en vertu desquelles l’OTAN s’engageait à ne pas s’étendre « d’un pouce à l’Est » d’une Allemagne réunifiée. Pourtant, au cours des trente dernières années, plutôt que de se dissoudre (ayant été créée avant tout pour protéger les pays de l’Atlantique Nord contre la prétendue menace du communisme), l’OTAN s’est étendue de 800 km vers l’Est et a accueilli 14 États qui s’étaient détachés de l’ancienne Union soviétique ou qui étaient d’anciens membres du Pacte de Varsovie. Des forces militaires et navales occidentales (y compris canadiennes) ont été postées dans ces nouveaux pays membres de l’OTAN, qui y a installé des systèmes de missiles et organisé des percées massives près des frontières réduites de la Russie. De toute évidence, les États-Unis avaient pour objectif d’étendre leur alliance militaire agressive, l’OTAN, au point d’encercler les frontières de la Russie, afin de démembrer cette dernière davantage et de consolider l’hégémonie états-unienne sur l’ensemble du continent européen.
Un autre coup dur pour la Russie, qui a laissé des traces, a été le coup d’État de 2014 à Kiev, inspiré par les États-Unis, dont la junte estimait être en mesure d’imposer sa volonté à la minorité russophone du Donbass. La Russie, dans l’intention de protéger les habitants de la région du Donbass, a décidé, en se montrant raisonnable, de reconnaître leurs gouvernements et de créer une zone démilitarisée dans le reste de l’Ukraine.
Nous croyons que le gouvernement Trudeau devrait s’occuper de ses propres affaires et se retirer de l’Ukraine. Il a déjà causé suffisamment de dommages en soutenant la révolution de Maïdan en 2014, ainsi qu’en finançant et en armant la junte jusqu’aux dents, sans compter les mesures économiques coercitives qu’il a imposées à la Russie pendant de nombreuses années.
Le Canada devrait rompre son alliance avec la bande de voleurs et de destructeurs de terres que l’on nomme l’OTAN, et mettre fin à sa participation aux actions militaires provocatrices qui ont cours en Ukraine, en Lettonie, en Roumanie et dans la mer Noire.
De plus, le gouvernement Trudeau devrait réorienter les 350 milliards de dollars canadiens qui doivent servir à l’achat de nouveaux avions de combat, navires de guerre et drones Predator, inspirés par l’OTAN, vers des programmes sociaux et des armes défensives pour le territoire souverain du Canada.
Il devrait en outre signer et ratifier le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et s’abstenir d’admettre comme réfugiés toute personne associée au bataillon néonazi ukrainien Azov.
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