Le président russe, Vladimir Poutine, a entamé le 24 février dernier, une guerre en Ukraine. Alors que des frappes militaires se multiplient et avec elles le nombre de victimes et de personnes exilées, dénoncer l’invasion russe et sa violence inouïe est une évidence. Toutefois des clés d’analyse sont manquantes dans la couverture des grands médias pour bien comprendre les causes de ces événements et en saisir les enjeux, incluant la responsabilité de l’OTAN et du gouvernement de Kiev dans cette guerre.
Entre les armes et la non-violence
À juste titre, dans son éditorial du Devoir du 22 mars, Guy Taillefer souligne en rouge « la banalisation de la violence dans les relations internationales ». À ce stade-ci du conflit Russie-Ukraine, dans les discours officiels, force est de constater que le discours guerrier domine en tout.
Le devoir de protection et le prix de la paix
La « guerre » en Ukraine n’en est pas une. Il n’y a pas eu de déclaration de guerre ni de réponse à une telle déclaration. En principe, une guerre « honnête », ressemble à deux combattants qui se lancent un défi et l’acceptent. Ils décident de quitter le monde du droit commun pour entrer dans le monde de la violence (loi du plus fort).
Rendez-vous au Parc Lafontaine samedi 26 mars à 14h
Les Artistes pour la Paix encouragent leurs membres à manifester aux côtés d’Échec à la guerre au Parc Lafontaine samedi prochain à 14h en faveur d’une paix négociée : 4 millions de réfugiés ukrainiens fuient la cruelle invasion de Poutine, trahis par l’OTAN et le Canada militaristes.
Mise à jour :
Ukrainiens 1 – Harper-Poutine 0
Il y a huit ans, notre article du 17 mars 2014 donnait des explications non partisanes sur la situation insurrectionnelle en Ukraine, suivi un mois plus tard de l’article reproduit suivant. Ces deux articles furent suivis d’un troisième reproduisant une analyse de la situation en Ukraine par le professeur David Mandel en villégiature tous ses étés sur place.
Entrevue : Pierre Jasmin, Claude Morin, Donald Cuccioletta et Robert Ismael sur Radio CPAM
Quasi-intégrale de la discussion entre Pierre Jasmin, le professeur Claude Morin, Donald Cuccioletta et Robert Ismael sur Radio CPAM1410, le 18 mars à 18h, à l’émission Le Cabaret des idées.
Une priorité de paix doit s’imposer face à la propagande
« La neutralité et la démilitarisation de l’Ukraine sont la seule avenue viable de paix ». Les Artistes pour la Paix appuient cette avenue sensée .
Trois divers appels idéalistes à la paix
Le 15 mars, à l’intime Maison de la Culture Notre-Dame de Grâce rue Botrel, la dernière venue au conseil d’administration des Artistes pour la paix, l’autrice-interprète-compositrice Paule Tremblay, donnait dans le cadre d’une petite salle intime qui lui convenait parfaitement, son spectacle accueilli par de fervents et nourris applaudissements.
Le courage pacifiste en Russie
Avant que la Première Chaîne russe diffusant à sa plus grande heure d’écoute du soir s’empresse de switcher sur un reportage sur les hôpitaux, mettant fin au direct sur le plateau, la protestataire scande plusieurs fois Arrêtez la guerre.
Le courage de la paix
En l’honneur de Marina Ovsiannikova, la manifestante qui a interrompu le téléjournal russe. « Si tu veux la paix, prépare la guerre. » Quelle bêtise !
Z – L’Ukraine vivante – contre le détournement de sens russe !
Les Artistes pour la Paix s’indignent du détournement de sens outrageant que la Russie militariste a infligé au symbole Z, maintenant sur les T-shirts en vente dans les centres d’achats russes et auparavant sur les véhicules militaires russes envahissant l’Ukraine.
Manifestation : Non à la guerre en Ukraine et au Yémen
Samedi le 26 mars à 14 h, le Collectif Échec à la guerre vous invite, à nouveau, à manifester à Montréal pour appeler à la fin de la guerre en Ukraine et à l’abandon par l’OTAN de son projet d’expansion dans ce pays et en Géorgie. Le 26 mars marquera aussi le 7ème anniversaire de la guerre au Yémen, qui a entraîné la mort de 377 000 personnes.
Il n’est pas trop tard pour Poutine et Zelensky de quitter leurs postures guerrières
… afin de s’asseoir et de convenir de conditions de paix, avant que Kyiv soit bombardée.
Des critiques nous parviennent de gens déstabilisés par la propagande infâme de nos médias.
Saloperie de guerre – Art de paix
Pour faire la guerre, il faut canaliser la haine, rassembler la cupidité et pervertir la transcendance, un travail de démon.
La haine. En organisant une société sur l’injustice, on engendre de multiples frustrations. Elles devraient normalement se diriger contre les responsables de ces injustices, elles seront redirigées vers des ennemis extérieurs et des boucs émissaires intérieurs sous forme de haine.
L’OSM annule les concerts du jeune pianiste russe Alexander Malofeev
Tel est le titre d’un article du journal Le Devoir du 9 mars. Aujourd’hui donc, je n’ai pas le cœur à la poésie, mais plutôt au désenchantement devant la confusion sur l’esprit de la guerre qui, en quelques jours, s’est imposée sans nuances, à la vitesse de l’invasion, partout dans les esprits, les cœurs… et les institutions, dont l’OSM. La culture de la paix n’est pas une utopie, mais un développement de la pensée à cultiver.