Fuite dans le sens fuite de cerveau totalement ignorant quant au nucléaire de M. Trudeau! Depuis le début de son premier mandat en 2015, nous nous sommes, en tant que militants de Pugwash depuis 2006, cofondateurs du Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire (2008-2012) et citoyens attachés à l’ONU et à UNODA (bureau d’affaires en désarmement), adressés en vain par plusieurs lettres des Artistes pour la Paix au Premier ministre pour l’amener à réfléchir sur la dangerosité nucléaire.
Les Artistes pour la Paix : rebels with a cause
Artistes engagés, nous agissons dans l’espoir de changer notre société. Notre cause principale, sauver notre planète que le GIEC et l’assemblée générale de l’ONU déclarent assaillie par un mercantilisme qui élit des gouvernements insensibles au bien commun : menace nucléaire par l’OTAN, menace de la santé par les Big Pharmas, par les pollutions pétrolières, par les armements des États-Unis en 800 bases militaires à travers le monde.
65e anniversaire du manifeste Einstein-Russell
Le 9 juillet 2020 marque le 65e anniversaire du célèbre manifeste Einstein-Russell, qui lançait une alerte mondiale contre la possibilité d’une guerre nucléaire. Le manifeste a mené à la fondation en 1957 des Conférences Pugwash sur la Science et les affaires Mondiales.
Fin du projet de stockage de déchets radioactifs en couches géologiques profondes
Bonne nouvelle ! Le Regroupement pour la surveillance du nucléaire nous fait parvenir l’information suivante : « Le dépotoir est mort, vive le dépotoir! » Cette phrase, inventée par le Dr. Frank Greening, exprime bien la situation; un projet de dépotoir pour les déchets radioactifs dans des couches géologiques profondes a été annulé, mais la planification pour un autre projet de dépotoir impliquant des déchets beaucoup plus dangereux continue.
Les Artistes pour la Paix et le nucléaire
Le Ministère des Affaires mondiales, sous la plume de madame Cindy Termorshuizen, a fait parvenir aux ONG informées une requête pour leurs avis sur la position que le Canada devrait prendre en vue de l’étape quinquennale 2020 du Traité de non-prolifération nucléaire ONU, probablement destinée à être reportée à cause du Covid19.
« Apprendre à penser d’une autre manière »
Texte de la conférence du 11 février 2020 au GÉSU, salle d’Auteuil, par Pierre Jasmin pour le Centre Teilhard de Chardin. Merci à M. André Bélisle.
Déchets nucléaires : message au Premier ministre
Voici une traduction de la publicité publiée dans le Hill Times, le 27 janvier 2020. Les Artistes pour la Paix en sont co-signataires. Avant-propos par Pierre Jasmin.
Au Premier ministre, au Parlement et au Gouvernement du Canada. Les organisations soussignées s’inquiètent énormément des déchets radioactifs publics dont le gouvernement fédéral a confié la gestion à un consortium privé dont font partie SNC-Lavalin et deux sociétés multinationales du Texas.
Le nucléaire revient à la mode !
Qu’ont en commun la Saskathchewan, le Nouveau-Brunswick et l’Ontario ? Des premiers ministres qui veulent remettre le nucléaire au goût du jour. Le trio Moe-Ford-Higgs a en effet signé une entente (non-contraignante) de collaboration en vue de développer de petits réacteurs nucléaires d’une puissance de 5 à 300 Mw. L’idée étant de les acheminer vers les régions moins bien désservies en électricité, tout en diminuant les émissions de GES.
Chalk River, la suite : lettre aux élus de l’Assemblée nationale
Nous nous adressons à vous aujourd’hui pour attirer votre attention sur un dossier de haute importance pour les Québécois et sur lequel vous serez appelés à vous prononcer. L’ère de la gestion des déchets radioactifs est maintenant entamée au Canada. Deux projets fédéraux, présentés par les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC), menacent de contaminer de matières radioactives la rivière des Outaouais, principal affluent du Saint-Laurent et source d’eau potable pour des millions de Québécois.
Suivi : requête au VG sur les déchets nucléaires
Pour faire suite à notre article du 17 août, voici la requête adressée le 21 août 2018 au Vérificateur général du Canada et co-signée par près de 45 représentants de Premières nations, ONG et groupes environnementaux, au sujet de la politique de gestion des déchets radioactifs et du déclassement des réacteurs nucléaires.
Pour la paix, échec du sommet du G7 de Charlevoix
Les gendarmes du monde se réunissent dans Charlevoix, mais ce n’est pas pour parler de paix. Le gouvernement canadien dit inclure comme priorité « un monde plus pacifique et plus sécuritaire, » mais que cache cette position ? Sans aucun doute, la dénucléarisation, le contrôle du trafic des armes et la réduction des forces guerrières en général ne feront pas l’objet de remises en question. La routine quoi !
Pourquoi Donald Trump déchire-t-il l’accord sur les armes nucléaires en Iran ?
Mis à jour le 11 mai. On l’a sans doute remarqué, depuis son arrivée au pouvoir, le président Trump cible deux pays qu’il cherche à faire percevoir comme des ennemis, l’Iran et la Russie. La propagande américaine fait son œuvre et mène une campagne continue de dénigrement contre ces deux pays. La conjoncture actuelle démontre les risques d’un conflit majeur latent depuis longtemps entre Israël et l’Iran. La décision américaine de déchirer cet accord sur le nucléaire paraît fort mal avisée.
L’accord sur l’Iran, ou Plan d’action global conjoint
Face à la catastrophique déchirure hier du contrat par Trump, applaudi par Israël et par l’Arabie saoudite, on ne peut qu’être soulagé que l’Honorable Chrystia Freeland, ministre des Affaires étrangères du Canada, ait exprimé ses « regrets » (on aurait préféré « sa consternation ») face à la sortie de Trump.
Toronto ZLAN
Les activistes pour la paix ont remporté une victoire le 16 avril lors de l’audience publique du Toronto Board of Health sur les dangers des armes nucléaires et des retombées radioactives. Le conseil de treize membres a voté unanimement pour appuyer la Ville de Toronto dans la réaffirmation de son statut de Zone Libre d’Armes Nucléaires.. De plus, le Conseil de Ville et le Board of Health demandent au gouvernement du Canada “de signer le Traité d’interdiction des armes nucléaires de l’ONU”.
Journée de dialogue
Le 20 avril, à l’édifice Lester B. Pearson à Ottawa, une journée entière appelée dialogue sur la non-prolifération, le contrôle des armements et le désarmement a confronté pacifiquement divers points de vue. Même si l’imposition de la règle du Chatham House m’interdit de rapporter exactement les échanges tenus à 99% en langue anglaise ou en tout cas de les attribuer aux protagonistes, il serait négatif de qualifier la journée de dialogue de sourds, puisqu’elle a amené quelques éclaircissements intéressants.