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Le mythe avéré du Lac Saint-Jean créatif

L’immense œuvre de cinéma Maria Chapdelaine par Sébastien Pilote représente un film comparable dans son ambition aux grands westerns américains ou aux chefs d’œuvres récompensés par un Prix Nobel de littérature de John Steinbeck. Trop longtemps englués dans les histoires de curés d’Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon exploitées à plus soif à la télé dans diverses moutures des Belles Histoires des Pays d’en Haut, les spectateurs découvrent émerveillés un nouveau Louis Hémon.

Bootlegger – bien davantage qu’un suspense passionnant

Quand tant d’éléments concourent à forger une œuvre majeure, inclinons-nous bien bas devant une immense réussite. Car Bootlegger marque une étape d’un cinéma autochtone arrivé à maturité pour s’intégrer pleinement à l’art-vérité. Il peut donc échapper ainsi au documentaire qui l’a fait émerger avec le grand Arthur Lamothe et divers cinéastes inuks et il n’a plus besoin de s’ériger en propagande de vertu[i], posant plutôt les vraies questions essentielles de l’art.

Fringants Nomad et Vin-Land

Le club Vinland de Benoît Pilon, Nomadland de Chloé Zhao, l’Amérique pleure des Cowboys Fringants, trois films qui défendent avec opiniâtreté le monde ouvrier des humbles de la terre, dans des décors de pauvreté assumée, avec comme splendides rédemptions, la promesse d’une éducation salvatrice, la résilience humaine et l’art engagé.

32 films marquants

Tous les cinéphiles se réjouissent que le gouvernement Legault annonce la réouverture prochaine des salles de cinéma, même en zones rouges, en ploguant La déesse des mouches à feu d’Anaïs Barbeau-Lavalette. Mais une inquiétude se profile (non, il ne s’agit pas de popcorn…) : vu la désorganisation des festivals comme Cannes, Venise, Berlin et les Oscars, la liste priorisée des films à voir s’est disloquée et nos malheureux critiques peinent à attirer notre attention, d’autant moins que certains films et non les moindres se trouvent inaccessibles, kidnappés par Netflix, Disney ou autres repaires capitalistes.

Après les sushis, une vogue ciné-Japon séduit le Québec

La 49e édition du Festival du nouveau cinéma s’est achevée à Montréal le 31 octobre dernier, après le visionnement en ligne de plus de 200 films d’une cinquantaine de pays, grâce à l’implication de Québecor et l’aide de la SODEC, de Téléfilm Canada et de divers ministères plus la Ville de Montréal. Le prix Temps Ø décerné au film ayant remporté le plus de votes auprès du public a été accordé à Red Post on Escher Street, de Sion Sono.