Nous, les êtres humains, nous nous révoltons contre la souffrance et la mort. C’est tout de même ignoble de nous avoir donné une conscience qui nous amène à désirer la vie heureuse pour finalement nous expédier dans la souffrance et la mort. Car si tout meurt, même le soleil, les étoiles et les galaxies, pourquoi […]
Grimper sur des lambeaux de lumière
18 AOÛT 2023 La vie est ponctuée de choix décisifs. On ne choisit pas ce qui nous arrive, mais ce qu’on va faire des événements heureux ou malheureux qui nous tombent dessus. C’est ainsi que nous nous construisons. Dans Grimper sur des lambeaux de lumière, je veux apporter un éclairage particulier sur la formation de notre […]
De l’égo à l’écoSagesse : formation en écologie intégrée
En collaboration : Jean Bédard pour Sageterre et Isabelle Fortier pour Ego/Éco
Nous vous proposons un parcours unique de rencontres philosophiques et d’approfondissement. Nous utiliserons une diversité d’approches pédagogiques. Nous parcourrons toutes les dimensions de la personne et de l’écologie.
L’Art de la paix
L’art commence lorsque j’ai perdu l’idée de transiger pour un bénéfice. On entre dans l’art lorsqu’on sort du commerce, car alors on découvre la valeur des êtres singuliers et irremplaçables qui sont là devant soi à tenter d’exprimer leur joie d’exister. La vache n’est plus de la viande, mais un être étonnant. Elle cesse de représenter autre chose qu’elle-même, tout à coup, elle est une présence totale, une valeur inestimable et irremplaçable.
Conclusion du Petit traité des consciences libres
Notre salut repose sur une sorte de fraternité qui est à faire dans la maison des œuvres, notre création dans la création. Si nous imaginons qu’une planète comme la terre a pour but d’engendrer une masse inconsciente et automatisée, et que cette masse puisse survivre, alors nous serons déçus, car une telle masse ne pourrait s’adapter puisqu’automatisée.
La noosphère
L’animal à potentiel humain, c’est-à-dire nous, s’exerce à la fraternité, mais il le fait impérativement. Il n’a pas le choix de la fraternité, sans elle, il ne survivra pas. Il n’a pas le choix d’y parvenir, car s’il n’y parvient pas, il se mettra dans des conditions extrêmes. Il lui est impossible de franchir l’étape de la puissance technique sans la fraternité, car alors, il acquiert la puissance de se détruire avant de pouvoir s’empêcher de le faire.
La fraternité
On ne pourrait rien comprendre des origines et du déploiement du cosmos si on ne percevait pas en lui le désir de déployer un théâtre vivant de participation à une œuvre collective gigantesque. C’est lui qui prend l’initiative, sa séduction attise notre désir de participer à son entreprise. L’amour est relation.
La face secrète du mal
Un jour, mon premier cheval, une grosse jument percheronne, a tout donné pour hisser un traîneau chargé de bois afin que ma famille puisse se chauffer l’hiver. Nous vivions alors dans un camp forestier par choix. Ce jour-là, ma jument m’a arraché les larmes des yeux. Je découvrais sa valeur inestimable.
Il n’y a que l’amour
La liberté n’aurait aucun mouvement pour nous détacher des faits, pour désirer le désirable, pour l’imaginer possible et le réaliser, si elle n’était pas animée par l’amour. Sans l’amour, la conscience libre serait inerte et resterait inanimée.
Vie politique et liberté de tolérance
La liberté est nécessairement double : il y a un usage défavorable à la vie et un usage favorable à la vie. Sinon, il n’y a pas de liberté. La tolérance est donc par le fait même une valeur nécessaire à l’existence de la liberté. Mais quelle est alors cette liberté de tolérance nécessairement au-dessus de la liberté de parole et d’action ?
En cette année, s’échapper de l’étroitesse
L’essence de la conscience libérée, c’est d’être elle-même la source de sa propre existence. Le moi, la personne comme telle ne peut être confondue avec une aveugle spontanéité ; elle est une participation à la puissance créatrice de la nature non seulement en créant des œuvres, mais en se créant elle-même. Et pour la grande tradition, cette création d’elle-même échappe à l’anéantissement parce qu’elle n’est pas créature, mais source créatrice.
Noël, fête de la liberté
Nous fêtons un événement éminemment banal : une femme accouche dans une étable parce que les gens ne veulent pas d’elle à la maison. Le bébé est maintenu en vie grâce à l’incubateur le plus primitif qui soit : le souffle chaud d’un bœuf et d’une ânesse. Pourquoi est-ce la plus grande fête de l’année ?
Libérer la valeur
Il y a dans chaque être une certaine potentialité accumulée qui ne s’épuise jamais. Elle n’est rien pourtant tant qu’elle ne s’actualise pas ; mais pour cela il faut d’abord qu’elle se découpe en puissances différentes, car il faut bien coordonner nos puissances pour aboutir à une œuvre cohérente.
L’humilité de la puissance
Si le propre de la liberté est d’éclater les possibilités, ce sont les tendances qui donnent à ces possibilités le pouvoir de se réunir et de se réaliser : elles deviennent alors des puissances. Ce qui nous permet de réhabiliter une notion (la puissance) qui mérite toutes les critiques quand on la considère comme exprimant une existence objective et indépendante, une sorte de surpuissance propre aux dieux, mais qui est, au contraire, inscrite dans la vie comme l’humilité parfaite d’une action encore hésitante.
Tendances
C’est la tendance qui exprime la possibilité en tant qu’elle est devenue la spontanéité de notre personne.