Douglas Roche fut sénateur et Ambassadeur Canadien pour le Désarmement
(traduction et parenthèses par P. Jasmin, son confrère à l’ Enquête populaire
pour la Sécurité 1992)
« Le Département des Affaires en Désarmement (UNODA) et le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres signalent qu’une coupure de 10% des dépenses militaires annuelles mondiales (présentement à $1,9 mille milliards) enverrait $190 milliards disponibles pour le programme de Développement Durable des Nations-Unies. (…). Le budget actuel de la Défense au Canada de 22 milliards $ prévoit une augmentation à 32 milliards $ annuels en 2027. Le plan du gouvernement libéral de dépenser 553 milliards $ dans les prochains 20 ans, principalement pour acheter 88 avions d’attaque et 15 vaisseaux de guerre, limitera grandement notre contribution au développement durable. Une telle dépense militaire exagérée est-elle désirée par les Canadiens en cette nouvelle ère de COVID-19 ? L’une des leçons du virus est que les armes n’apportent pas la sécurité humaine. Le Canada pourrait-il compter sur moins d’avions d’attaque et plus d’argent pour la sécurité humaine ? À cette question, le ministre de la Défense, Harjit Sajjan, sans nul doute appuyé par la puissante Association Canadienne de Défense et de Sécurité [le complexe militaro-industriel canadien] répond qu’il n’a pas l’intention de « plier le genou » [expression particulièrement offensante en ce temps de Black Lives Matter et c’est pourquoi les Artistes pour la Paix réitèrent leur demande de démission de ce ministre va-t’en-guerre d’août 2016]. Bob Rae réussira-t-il à persuader le cabinet libéral de délaisser la politique de pouvoir militaire dur, favorisée par la vice-première ministre Chrystia Freeland ? »

Les Canadiens Ernie Regehr (Project Ploughshares) et Doug Roche encadrent la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux Affaires de désarmement (nommée en 2017 par le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres désireux de briser le boys club affecté aux questions militaires), madame Izumi Nakamitsu, en visite à Ottawa en début d’année à l’invitation des pacifistes.

Une (à Ottawa) parmi plusieurs manifestations du 2 octobre à travers le Canada (Colombie Britannique, Saskatchewan, Ontario, Québec, Nouvelle-Écosse) ignorées par les médias, avec des militants sagement masqués et respectant la distanciation de deux mètres, tels Tamara Lorincz (Voices of Women, Pugwash), Glenn Michalchuk (World Beyond War), Mary-Ellen Francoeur (Pax Christi) et Ken Stone (Hamilton Coalition to Stop the War)
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