Nous avons maintenant un moyen concret d’agir : le Pacte pour la transition (www.lepacte.ca). Initiative de la société civile lancée par le metteur en scène Dominic Champagne et quelques centaines de personnalités et scientifiques québécois, ce Pacte est davantage qu’une pétition; il est un engagement personnel et collectif, pris par les signataires, de faire chacun les gestes que nous pouvons faire, dans notre quotidien, pour réduire notre impact sur la planète (transport, alimentation, chauffage, consommation, déchets, plastique, etc.). Et parce que la somme de tous nos gestes individuels ne suffira pas pour gagner ce combat contre les changements climatiques, le Pacte exige aussi de nos gouvernements qu’ils prennent les mesures politiques et collectives urgentes qui sont indispensables pour éviter le pire.
Les avantages du Pacte sont évidents : il mobilise les citoyens autour d’une grande corvée commune (il est toujours plus facile d’agir quand on sait qu’on n’est pas tout seuls dans son coin) ET il fait pression sur les décideurs (politiques et économiques) pour qu’ils agissent aussi à leur niveau. On sort de l’attentisme, où chacun se dit «Je ferai ma part quand les autres auront commencé», pour se mettre chacun tout de suite au travail et affirmer, publiquement par le Pacte, «Je m’engage à faire dès maintenant ma part et, par ce geste-là, je pousse nos gouvernements à agir à leur tour». Comme le dit le Pacte, il est temps de passer «de la parole aux actes».
En moins de trois jours, 150 000 personnes ont signé le Pacte. Les auteurs de l’initiative espèrent un million de signatures. Nous sommes 8,6 millions de Québécois. Allez-vous signer le Pacte ?
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