«Serge, c’est un réel agent de la paix», a mentionné avec ironie et affection son collègue musicien Martin Léon, lors de la cérémonie des Artistes pour la Paix à la Chapelle Historique du Bon-Pasteur (14/02/2014). «Il y a toujours un projet social qui implique le monde et brise la solitude dans la poche arrière de Serge Lavoie», a-t-il ajouté, en rendant hommage au sens de la solidarité de son ami, à son humanisme, à son talent à la guitare jazz et à sa perpétuelle bonne humeur, hélas solidement éprouvée pendant un an. «Serge a été le premier à pardonner à la policière et à dire qu’il s’agissait d’une femme qui avait besoin d’aide, de ressources». S’il a décidé d’entreprendre des actions en justice contre le matricule 728, Serge Lavoie a trouvé le processus très difficile: «J’aurais préféré ne pas avoir à le faire, mais je l’ai fait pour que ce genre d’événement ne se reproduise plus», a mentionné le musicien. Pour se faire pardonner de Stéfanie Trudeau, l’auteur-compositeur-interprète a choisi la voie musicale: «J’ai transposé les trois chiffres de son matricule en notes de musique et j’en ai fait une mélodie aux vertus pacificatrices».
Pour les APLP, il s’agissait en nommant Serge Lavoie Artiste pour la paix de l’année 2013, d’affirmer que l’art peut être là aussi pour nous aider à traverser des traumatismes individuels et collectifs. Les APLP ont ainsi voulu célébrer, comme source de paix, cette magnifique union de l’art et de l’amitié.
Très bon article. Serge a vraiment payé pour la paix en étant si juste et pacifiste tout au long de l’histoire. Le matricule 728, malheureusement est une femme dérangée, qui n’aurais jamais du être dans une position de pouvoir, enfin condamnée. Serge va respirer mieux.
Petite précision: En haut de page on lit: Serge Lavoie, recevant son prix, photographié devant une œuvre de Dominique Blain. Nous ne voyons pas l’oeuvre.
Un bel exemple de « vivre concrètement la paix » démontré par notre ami Serge… 🙂