Une pétition initiée par WorldBeyondWar
Un appel aux gouvernements de la planète pour que plus de nations appuient une issue négociée à la guerre en Ukraine
Le secrétaire-général de l’ONU, Antonio Guterres, a proposé un cessez-le-feu et demandé une solution négociée. Il a rencontré le président russe malgré l’opposition des pays occidentaux.
Le pape François a exhorté à cesser les hostilités et négocier. Il a déclaré qu’aucune guerre n’est justifiable et encouragé les travailleurs à bloquer les epéditions d’armes.
L’ambassadeur de Chine aux États-Unis, Zhang Jun, a exhorté les gouvernements à instaurer une trève et offert l’aide de la Chine.
Le président d’Italie, Sergio Mattarella, s’est adressé à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour demander un cessez-le-feu et une solution négociée. Le Premier ministre Mario Draghi et le ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, ont même proposé une ébauche d’entente.
Le premier ministre d’Inde, Narendra Modi, a réclamé un cessez-le-feu et des pourparlers de paix.
Le président français, Emmanuel Macron a proposé un cessez-le-feu, des négociations et la création d’une nouvelle alliance non-militaire.
L’ambassadeur du Brésil à l’ONU, Ronaldo Costa Filho, a réclamé un cessez-le-feu immédiat.
Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier et le Chancellier Olaf Scholz ont demandé un cessez-le-feu et des négociations.
Le président de l’union africaine du Sénégal, Macky Sall, a demandé un cessez-le-feu.
L’ambassadeur d’Afrique du Sud à l’ONU, Jerry Matjila, et le vice-président David Mabuza ont réclamé un cessez-le-feu et des négociations.
Nous appelons les gouvernements du monde entier à appuyer cette demande de paix.
Une guerre doit éventuellement se terminer, que ce soit par les négociations ou par l’oblitération de nous tous dans une apocalypse nucléaire.
La conviction chez les deux adversaires qu’une issue différée au conflit est souhaitable ne peut être que catastrophique. Le refus de mettre un terme à la guerre est nourri par la haine, la rancune et les influences corruptrices qui ont mené à son déclenchement en premier lieu.
Une solution négociée doit être atteinte, et le plus tôt sera le mieux.
Un cessez-le-feu ne requiert pas la résolution de tous les litiges, seulement un engagement crédible à négocier de la part de toutes les parties.
Signez la pétition en cliquant ici.
J’ai signé !! Un grand merci pour les informations données et pour le lien vers la pétition
L’AUT’JOURNAL a pris position en faveur du pacifisme dans un remarquable article de onze pages de Pierre Dubuc où on lit entre autres :
« Au-delà des émotions, il y a la raison. Comme l’écrit Anne-Cécile Robert dans La stratégie de l’émotion (Lux, 2018), « les émotions dévorent l’espace social et politique au détriment des autres modes de connaissance du monde, notamment la raison. » (…) Après ce que l’Ouest appelle la révolution du Maiden en 2014 – et la Russie, un coup d’État – le gouvernement ukrainien a réhabilité Stepan Bandera et ses proches collaborateurs en renommant en leur honneur des avenues et des stades. Dans leur monumentale histoire de l’invasion allemande de l’URSS – Barbarossa. 1941. La guerre absolue (Passés/Composés, 2019), Jean Lopez et Lasha Otkmezuri présentent ainsi Stepan Bandera et son mouvement :
« L’OUN, l’Organisation des nationalistes ukrainiens, créée en 1929 à Vienne, s’est scindée en 1940 en une OUN-M, conservatrice et proche de l’église uniate, et une OUN-B, radicale, et parente du nazisme, à la fois par son antisémitisme, son antibolchévisme, sa volonté d’épurer l’Ukraine de toutes ses minorités ethniques et de s’intégrer à une Europe nationale-socialiste. Dans sa propagande, l’OUN-B désigne les bolcheviks comme ‘‘les Juifs de Moscou’’ et lance ce slogan : ‘‘Tuez les ennemis qui sont parmi vous – les Juifs et les espions’’. Le B est l’initiale du nom de son chef Stepan Bandera, idole de la jeunesse nationaliste ukrainienne. Le Providnyk (Führer) Bandera, qui réside à Cracovie, donne ordre à ses hommes de collaborer à fond avec la Wehrmacht et son service secret, l’Abwehr. Des plans sont dressés pour proclamer l’indépendance de l’Ukraine à Lvov, dès que l’Armée rouge l’aura quittée. »
Mauvais calcul. (…) « ‘‘L’État ukrainien’’ disparaît aussitôt après son premier acte souverain, l’organisation du pogrom de Lvov. (…) Est-ce pour célébrer ces événements que l’Ukraine a érigé des monuments à Bandera et à son « État ukrainien »[même si] la presse occidentale souligne à grands traits le fait que le président Zelensky est juif pour nier la présence de nazis dans son entourage?