Commentaire sur les lendemains de misère qui nous guettent
Ce qui ressort des propos d’Einstein sur la guerre atomique et ce qui restera de nous et de l’humanité par la suite, si elle arrive, c’est une vision fort tragique du sort de l’humanité. Mais la bombe n’est pas le seul danger qui nous guette. Cette vision tragique de l’humanité, sans aucune référence à la bombe, a été aussi celle de Soljenitsyne dans « Une journée d’Ivan Dénissovitch ». Il lui suffisait de voir les injustices et violences systémiques qui traversent sans arrêt la vie des peuples. Échangeant quelques mots avec un ami pris au piège, avec d’autres, des malfaisances de plusieurs propriétaires de RPA au Québec, je me rend compte qu’il n’y a pas que les grandes guerres qui semblent sans issue. Cela ne nous empêche pas d’écrire et de signer des pétitions pour obliger tous kes secteurs de la vie économique et politique à une certaine responsabilité éthique et sociale. Revenant à Soljenitsyne, je ne sais pas au juste pourquoi j’ai acheté un livre de lui hier, chez un libraire d’occasion. Peut-être pour me dire que rien ne devrait m’empêcher de rester proche de la littérature russe, même si son pays fait la guerre.
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