Le rapport désigne les « forces anti-gouvernementales » incluant les Talibans et Daech, comme responsables de 55% des victimes, soit 282 morts et 428 blessés. D’autre part, les « forces pro-gouvernementales » qui comprennent les Forces nationales de sécurité afghanes et les militaires internationaux, sont responsables de 32% des victimes civiles, soit 198 morts et 214 blessés.
Le rapport affirme que « les forces pro-gouvernementales sont responsables de plus de blessures chez les enfants qte les éléments anti-gouvernementaux pendant les 3 premiers mois de l’année, et de deux fois plus de morts chez les enfants à cause des frappes aériennes et des tirs indirects lors d’affrontements au sol ».
Les Forces nationales de sécurité afghanes seraient responsables de 21% des victimes civiles, et les militaires internationaux de 8%.
Ces chiffres sont dévoilés un mois après l’appel du Secrétaire général de l’ONU à un cessez-le-feu mondial, auquel s’opposent les États-Unis et la Russie. Mme Deborah Lyons, représentante du Secrétaire général pour l’Afghanistan et directrice d’UNAMA, a déclaré « j’appelle toutes les parties à sauter sur l’occasion offerte par le Secrétaire général, de cesser les hostilités pour nous concentrer sur la lutte à la pandémie. Afin de sauvegarder les vies de nombreux civils et donner à l’Afghanistan une perspective d’avenir, il faut absolument que le conflit s’arrête par un cessez-le-feu et que s’amorcent les négociations pour la paix ».
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