Alors que l’industrie nucléaire prépare sa renaissance, le Québec emboîte le pas avec la réfection de sa centrale Gentilly-2 à Bécancour. Au-delà des risques d’accidents et de la gestion des déchets irradiés, cette forme d’énergie a-t-elle un impact sur la santé humaine?
LE NUCLÉAIRE AU QUÉBEC: QUAND LA RÉALITÉ DÉPASSE LA FICTION
Documentaire – choc !
De Guylaine Maroist et Éric Ruel, Produit par les Productions De La Ruelle
À Trois-Rivières :
le lundi 10 septembre à 19h : Entrée libre
Théâtre du Cegep, 3175, boulevard Laviolette
En collaboration avec le Comité Pouce Vert du CEGEP – TR et Le Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire (MSQN)
Plusieurs acteurs du film seront présents pour participer à une discussion après la projection
Réservation recommandée avant le 9 septembre : msqng2@yahoo.ca
À Montréal : le mardi 11 septembre à 19h : Entrée libre
Cinéma Beaubien, 2306, Rue Beaubien Est
En collaboration avec les Productions DE LA RUELLE et Le Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire (MSQN)
Plusieurs acteurs du film seront présents pour participer à une discussion après la projection
Réservation recommandée avant le 10 septembre : prod@productionsdelaruelle.com
Sur les ondes de Télé-Québec : le lundi 17 septembre à 21h
Synopsis du film
Partout sur le globe, l’industrie nucléaire prépare sa renaissance et le Québec, champion mondial de l’hydro-électricité, emboîte le pas avec la réfection de sa centrale Gentilly-2 à Bécancour.
Au-delà des risques d’accidents et de la gestion des déchets irradiés, cette forme d’énergie a-t-elle un impact sur la santé humaine? Gentilly Or Not To Be pose la question aux plus grands défenseurs de l’énergie nucléaire ainsi qu’à ses détracteurs.
En parallèle de son enquête-choc, la cinéaste documentariste Guylaine Maroist suit des citoyens qui s’opposent au projet de réfection de la centrale Gentilly-2. Le médecin Éric Notebaert, le mathématicien Gordon Edwards et le physicien nucléaire Michel Duguay sont convaincus qu’il faut à tout prix fermer l’unique réacteur nucléaire de la Province. Réussiront-ils à faire reculer le puissant lobby du nucléaire? Ces spécialistes et de nombreux autres seront présents aux deux représentations pour une discussion après projection.
Merci de relayer cette invitation à tous vos contacts
Je tenais à vous faire part des deux articles incontournables ci-dessous, à la veille d’une conférence de presse au Centre Saint-Pierre (mardi le 11 septembre) avec les réalisateurs du film, Dominic Champagne et plusieurs de nos compagnons écologistes.
Pierre J.
La dangereuse imposture nucléaire
LE MONDE | 07 septembre 2012 18h46
Par Jean-Jacques Delfour, professeur de philosophie
L’information commence à émerger : dans la centrale nucléaire de Fukushima, la piscine du réacteur 4, remplie de centaines de tonnes de combustible très radioactif, perchée à 30 mètres, au-dessus d’un bâtiment en ruine, munie d’un circuit de refroidissement de fortune, menace l’humanité d’une catastrophe pire encore que celle de Tchernobyl. Une catastrophe qui s’ajoute à celle de mars 2011 à Fukushima : 3 réacteurs percés qui déversent leur contenu mortel dans l’air, dans l’océan et dans la terre.
Les ingénieurs du nucléaire ne savent pas quoi faire face à tous ces problèmes. Ils ont déclamé que la sécurité, dans le nucléaire, était, est et sera totale, mais lorsqu’une catastrophe majeure a lieu, personne n’a de solution à proposer. Telle est l’effroyable vérité que révèle Fukushima. Tchernobyl avait été mis au compte de l’incompétence technique des Soviétiques. Impossible de resservir la même fable politique.
Si l’on fait usage de sa raison, il ne reste qu’une seule conclusion : l’incompétence des ingénieurs du nucléaire. En cas de panne du circuit de refroidissement, si l’échauffement du réacteur atteint un seuil de non-retour, il échappe au contrôle et devient un magma en fusion de radionucléides, de métal fondu et de béton désagrégé, très toxique et incontrôlable (le corium).
La vérité, posée par Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima, est que, une fois ce seuil franchi, les ingénieurs sont impuissants : ils n’ont pas de solution. Ils ont conçu et fabriqué une machine nucléaire mais ils ignorent quoi faire en cas d’accident grave, c’est-à-dire « hors limite ». Ce sont des prétentieux ignorants : ils prétendent savoir alors qu’ils ne savent pas. Les pétroliers savent éteindre un puits de pétrole en feu, les mineurs savent chercher leurs collègues coincés dans un tunnel à des centaines de mètres sous terre, etc. Eux non, parce qu’ils ont décrété qu’il n’y aurait jamais d’accident très grave.
Dans leur domaine, ils sont plus incompétents que les ouvriers d’un garage dans le leur. S’il faut changer le cylindre d’un moteur, les garagistes savent comment faire : la technologie existe. Si la cuve d’un réacteur nucléaire est percée et si le combustible déborde à l’extérieur, les « nucléaristes » ne savent pas ce qu’il faut faire. On objectera qu’une centrale nucléaire est plus complexe qu’une voiture. Certes, mais c’est aussi plus dangereux. Les ingénieurs du nucléaire devraient être au moins aussi compétents dans leur propre domaine que ceux qui s’occupent de la réparation des moteurs de voiture en panne : ce n’est pas le cas.
Le fait fondamental est là, affolant et incontestable : les radionucléides dépassent les capacités technoscientifiques des meilleurs ingénieurs du monde. Leur maîtrise est partielle et elle devient nulle en cas d’accident hors limite, là où on attendrait un surcroît de compétence : telle est la vérité, l’incontestable vérité. D’où l’aspect de devin à la boule de cristal des ingénieurs et des « spécialistes » du nucléaire. La contamination nucléaire ? Sans danger, affirment-ils, alors qu’ils n’en savent rien. L’état du réacteur détruit sous le sarcophage de Tchernobyl ? Stabilisé, clament-ils, alors qu’ils n’en savent rien. La pollution nucléaire dans l’océan Pacifique ? Diluée, soutiennent-ils, alors qu’ils n’en savent rien. Les réacteurs en ruine, percés, détruits, dégueulant le combustible dans le sous-sol de Fukushima ? Arrêtés à froid et sous contrôle, assurent-ils, alors qu’ils n’en savent rien.
Les effets des radionucléides disséminés dans l’environnement sur les générations humaines à venir ? Nuls, clament-ils, alors qu’ils n’en savent rien. L’état des régions interdites autour de Tchernobyl et Fukushima ? Sans nocivité pour la santé, aujourd’hui, comme pour des décennies, proclament-ils, alors qu’ils n’en savent rien. Pour qui les radiations sont-elles nocives ? Seulement pour les gens tristes, avancent-ils, alors qu’ils n’en savent rien. Ce sont des devins. L’art nucléaire est un art divinatoire. C’est-à-dire une tromperie.
Le nucléaire, qui s’annonçait comme la pointe avancée du savoir technoscientifique au point de se présenter comme une sorte de religion du savoir absolu, se révèle d’une faiblesse extrême non pas par la défaillance humaine mais par manque de savoir technoscientifique. Quelle que soit la cause contingente du dépassement du seuil de non-retour (attentat terroriste, inondation, séisme), l’incapacité de réparer et de contrôler la dissémination des radionucléides manifeste un trou dans le savoir qui menace la certitude de soi de la modernité. Les modernes prétendaient avoir rompu avec les conduites magiques. Le nucléaire est l’expérience d’une brutale blessure narcissique dans l’armature de savoir dont s’entoure l’homme moderne ; une souffrance d’autant plus grande que c’est sa propre invention qui le place en situation de vulnérabilité maximale.
En effet, le refus de considérer la possibilité réelle d’un accident hors limite a pour conséquence la négligence pratique et l’indisponibilité de fait des moyens techniques appropriés à ces situations hors limite. Ces moyens n’existent pas ; et personne ne sait si l’on peut les fabriquer. Peut-être qu’un réacteur en « excursion » est incontrôlable ou irrécupérable.
Je ne le sais pas et aucun « nucléariste » ne le sait; mais il est sûr que personne ne le saura jamais si l’on n’essaye pas de fabriquer ces outils techniques. Or l’affirmation d’infaillibilité empêche leur conception. Sans doute, ouvrir ce chantier impliquerait d’avouer une dangerosité qui jusqu’ici tue et des programmer en surcoûts jusque-là évités. Ainsi, l’infaillibilité des papes du nucléaire a plusieurs avantages : endormir les consciences et accroître les profits, du moins tant que tout va bien ; l’inconvénient majeur est de nous exposer sans aucun recours à des risques extrêmes.
Tout savoir scientifique ou technique est, par définition, incomplet et susceptible de modification. Affirmer l’infaillibilité d’un savoir technoscientifique ou se comporter comme si cette infaillibilité était acquise, c’est ignorer la nature du savoir et confondre celui-ci avec une religion séculière qui bannit le doute et nie l’échec. D’où l’effet psychotique de leurs discours (infaillibles et certains) et de leurs pratiques (rafistolages et mensonges). Tout observateur est frappé par cette contradiction et plus encore par son déni. Chacun est sommé d’un côté de leur reconnaître une science et une technique consommées et de l’autre côté de se taire malgré le constat de leur échec. Bref, le nucléaire rend fou. Mais ce n’est qu’un aspect de notre condition nucléaire. Contaminés de tous les pays, unissez-vous !
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2e article Objet : Japan Times: Global help urged to avert Fukushima Dai-ichi reactor 4 pool fire
Global help urged to avert reactor 4 pool fire
U.S. expert appalled by Tepco’s attitude over ‘sleeping dragon’ risk
By ERIC JOHNSTON, Staff Writer, Japan Times, September 8 2012
http://www.japantimes.co.jp/text/nn20120908f1.html
KYOTO The risk of a fire starting in reactor 4’s spent-fuel pool at the Fukushima No. 1 plant continues to alarm scientists and government officials around the world, prompting a leading U.S. nuclear expert to urge Japan to tap global expertise to avert a catastrophe.
Arnie Gundersen, a nuclear engineer and former executive in the nuclear power industry who is now one of its foremost critics in the United States, has been monitoring the No. 1 plant since the March 2011 triple meltdowns through his Vermont-based Fairewinds Energy Education nonprofit organization.
During a trip to Japan in late August and early September, Gundersen met with Diet members, lawyers and citizens’ groups to discuss conditions at the wrecked power station and told an audience in Kyoto on Monday that fears over the spent-fuel pool in reactor 4 remain high.
« The spent-nuclear-fuel pool at Fukushima No. 1’s unit 4 remains a sleeping dragon. The situation and possibility of a fuel pool fire in reactor 4 in the days (immediately) after the (March 2011) quake was the reason the U.S. government recommended that the evacuation zone be (set at) 80 km, » said Gundersen, who served as an expert witness during the federal investigation into the 1979 Three Mile Island disaster in Pennsylvania.
This evacuation recommendation was based on studies the U.S. conducted more than a decade earlier at New York’s Brookhaven National Laboratory, which is owned by the U.S. Department of Energy and researches atomic energy.
« In 1997, the laboratory did a study showing that if a nuclear-fuel pool were to boil dry, it would release enough radiation to cause the permanent evacuation of those living within an 80 km radius (of the complex).
« The Fukushima plant’s reactor 4 (pool) has 1,500 fuel bundles. That’s more cesium than was released into the atmosphere from all of the nuclear bombs ever exploded, (which total) more than 700 over a period of 30 years. That’s also why the U.S. recommended an evacuation with an 80 km radius, » Gundersen explained.
But even today, concerns persist among experts worldwide that reactor 4’s pool is still at risk of boiling dry. If this were to occur, it would necessitate a massive and immediate evacuation of the surrounding area.
Nuclear fuel rods are extremely thin and clad with zircaloy, a zirconium alloy that contains a tiny amount of tin and other metals. But zircaloy burns if it is exposed to air, as shown in a test conducted at the Sandia National Laboratory in New Mexico just two weeks before the Great East Japan Earthquake devastated the Tohoku region.
The facility is wholly owned by Sandia Corp., a subsidiary of Lockheed Martin Corp., and undertakes research for the Department of Energy’s National Nuclear Security Administration.
« Last week, I showed slides of the Sandia lab experiments to some Diet members. Afterward, Tokyo Electric Power Co. officials presented their plan to empty the nuclear fuel from the reactor pool, » Gundersen said.
« I told Tepco that while I realized they hoped and believed that there will always be water in the nuclear fuel pool, I had to ask whether or not they had (already prepared and stationed) any chemicals to put out a nuclear fuel pool fire in the event they were wrong.
« Tepco’s response was that there was nothing in the fuel pool that could burn, a statement I find appalling. »
In July, Tepco announced it had removed two unused nuclear fuel assemblies from reactor 4’s pool, the first of more than 1,500 that will have to be retrieved. If everything goes according to plan, the utility will begin extracting the remaining assemblies, used to store spent fuel rods, from December 2013 and complete the task within three years.
But the state of the fuel pool and the lack of preparations to deal with a possible fire has drawn intense criticism not just from experts like Gundersen but also from some senior officials in the U.S.
Sen. Ron Wyden, a member of the Senate Committee on Energy and Natural Resources who visited Fukushima Prefecture in April, sent a letter to Japan’s ambassador in Washington upon his return urging Tokyo to tap the expertise and knowhow of the United States and other countries to complete the cleanup work more quickly.
« Tepco’s Dec. 21 remediation road map proposes to take up to 10 years to complete spent-fuel removal from all of the pools on the (Fukushima No. 1) site, » Wyden wrote.
« Given the compromised nature of these structures due to the events of March 11, this schedule carries extraordinary and continuing risk if further severe seismic events were to occur.
« Many nations possess expertise in nuclear energy technology and its full breadth should be made available to Japan in dealing with » the Fukushima disaster, the letter said.
Later that month, 72 domestic antinuclear groups, along with former Ambassador to Switzerland Mitsuhei Murata and ex-U.N. diplomat Akio Matsumura, called on the United Nations to establish a nuclear security summit to specifically focus on the spent-fuel pool at reactor 4 and to also establish an independent assessment team to investigate the matter.
However, Gundersen said he is still awaiting signs from the Japanese government or Tepco officials indicating they’re ready to canvass a broad range of experts around the world over how best to deal with not only the unit 4 situation, but the larger question of what to do with the Fukushima No. 1 plant.
« Japan’s Nuclear and Industrial Safety Agency and Tepco claim they are getting outside expertise from the International Atomic Energy Agency, but Article II of the IAEA’s charter states its mission is to promote nuclear power. There is a real need for experts who think outside the box, » Gundersen said.
11 septembre : deux activités avec des Artistes pour la Paix militants
1- D’abord, présence à la conférence de presse à 11H au Centre St-Pierre devant quatre caméras de télévisions, des journalistes de la presse écrite, Jean-René Dufort etc.
Prennent tour à tour la parole:
Christian Simard de Nature Québec, Michel Duguay (PhD Yale en physique nucléaire) du Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire, Karel Mayrand de la Fondation Suzuki, Jacques Dagenais intervenant privé depuis 1999, Gordon Edwards, assisté de Marc Chénier du Regroupement pour la surveillance du nucléaire, Dr Éric Notebaert, Médecin pour la défense de l’environnement et Pierre Jasmin, Artiste pour la Paix.
Dans la salle, on trouve, en appui, Éric Ruel, un des deux réalisateurs du film GENTILLY OR NOT TO BE, François Lachapelle MSQN et ex-membre du C.A. d’Hydro-Québec et Jean-Guy Vaillancourt, sociologue et écologiste de la première heure.
Christian, maître de cérémonie, lit le communiqué qui enjoint la nouvelle première ministre de mettre fin à l’incertitude et d’annoncer rapidement le déclassement de la centrale nucléaire. Il donne la parole aux partenaires assis à la table dont voici quelques réflexions retenues en vrac :
– Décision responsable attendue de la part du nouveau gouvernement dont divers porte-parole confirment en général depuis une semaine l’annonce de l’application logique du programme du PQ.
– Rappel de l’urgence de fermer la centrale pour arrêter le gaspillage et la pollution actuels: Éric mentionne les risques pour la santé en particulier pour les nouveaux-nés à moins de 10 km de la centrale, selon les résultats alarmants des études allemandes KiKK (2008). Pierre traduit l’acronyme et rappelle qu’il était présent en Allemagne lorsque le Parlement y a voté pour la fermeture des centrales le 1er juillet 2011: décision révolutionnaire puisque 21% de leur production d’électricité (vs 2.3% au Québec) provient du nucléaire mais décision responsable de la part d’un gouvernement pourtant conservateur (Angela Merkel).
– Acceptation du fait accompli : fermeture obligatoire de la vieille centrale demandée par la Commission Canadienne de Sûreté Nucléaire fin décembre au plus tard après trente ans de services (sévices?) et de toute façon, la centrale est en arrêt depuis le 27 juillet à cause de défauts techniques inquiétants.
– Message d’espoir pour les citoyens et les travailleurs qui gardent leur sécurité d’emploi à Hydro-Québec: il n’y aura pas 800 emplois de perdus! Il y a même possibilité de gagner des emplois en devenant experts en démantèlement grâce à la centrale Gentilly 1 arrêtée depuis des décennies. Mais il faut agir vite pour effectuer une relance économique dans la région, entre autres par le fonds de 200 millions.
– Obligation d’Hydro-Québec de réhabilitation du site
– Accès au fonds fédéral pour G-1
– Annonce du film Gentilly or not to be au cinéma Beaubien le soir même (mardi) à 19h et à Télé-Québec lundi le 17 septembre à 21h, annonce réitérée par plusieurs intervenants dont le vice-président des Artistes pour la Paix. Pourtant habitué au talent de nos metteurs en scène, tel Dominic Champagne, capables de mystifier des milliers de spectateurs, Pierre déclare rester bouche bée devant la mise en scène stupéfiante de malhonnêteté opérée par les pro-nucléaires partout dans le monde, surtout après Fukushima, au détriment de notre santé, comme l’illustre (lire au prochain commentaire) l’article paru dans le Monde le 7 septembre intitulé L’imposture nucléaire.
Vous trouverez en page 15 de La Presse d’aujourd’hui le 12 septembre un compte-rendu de Charles Côté et une photo de la conférence de presse.
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À la projection du soir de Gentilly or not to be, qui avait connu la veille à Trois-Rivières une ovation debout, assistaient le président et le vice-président des Artistes pour la Paix et notre artiste pour la paix de l’année, Dominic Champagne, tous trois remerciés publiquement par Guylaine Maroist et Éric Ruel, co-réalisateurs du film.
Plusieurs personnes sont refoulées à l’entrée faute de place! Les députés péquistes verts Martine Ouellet et Scott McKay, et ceux verts verts (car nouvellement élus) Daniel Breton et Léo Bureau-Blouin sont présents, applaudis et ouverts au dialogue avec la salle (et nous).
Une quinzaine de personnes vont au microphone pour vanter le film ou renchérir par leur expérience (Pointe Lepreau, entre autres fiascos) et la salle reste pleine pour ces discussions qui se prolongent au-delà d’une heure. Karel Mayrand de la Fondation Suzuki rappelle le départ modeste de la contestation de la centrale avec une poignée de gens renseignés qui se sont réunis le 7 octobre 2008 à la SAT pour fonder le Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire. Pierre rappelle le rôle de bougies d’allumage joué par Laure Waridel, Frédéric Back, Martin Petit et Diane Dufresne ce jour-là.
Bref, un retentissant succès pour les réalisateurs qui promettent d’être présents à l’Assemblée annuelle des APLP le 17 septembre et prennent une option, comme le dit Pierre, pour succéder à Dominic comme artistes pour la paix de l’année.
NO NUKES 2012 : André Cloutier nous suggère cette courte vidéo du groupe allemand Kraftwerk extraite de son spectacle donné le 7 juillet 2012 à Tokyo.Dans sa liste de cataclysmes nucléaires, Kraftwerk ( quatre électro-musiciens sur scène ) rajoute Fukushima dans sa chanson et provoque ainsi un concert d’applaudissements approbateurs dans l’auditoire.
NO NUKES 2012 : < http://www.kraftwerk.com/concerts/index-livevideo.html >