Le Groupe de Lima, né d’une initiative canadienne, a subi un revers important qui devrait déclencher de sérieuses discussions sur la politique étrangère de ce pays. Mais ne nous attendons pas à ce que les médias ou les politiciens en fassent mention.
La grève générale en Bolivie révèle la politique anti-démocratique du Canada
Si les Libéraux de Trudeau avaient vraiment à coeur les vies des autochtones, le gouvernement du Canada n’aurait pas traité la nation la plus autochtone des Amériques comme il l’a fait. La politique du Canada envers la Bolivie devient chaque jour un peu plus anti-démocratique. La grève générale déclenchée lundi dans cette nation des Andes pourrait bien révéler encore plus des manœuvres du Canada pour soutenir la coalition de l’élite économique, des extrémistes chrétiens et des forces de sécurité, responsable de la chute du premier président autochtone de Bolivie.
Les banquiers définissent la politique canadienne en Amérique latine
Des droits de la personne et la démocratie, ou du bilan des banquiers, laquelle de ces propositions a le plus d’influence sur les politiques canadiennes dans notre hémisphère ? La semaine dernière, le politicien vénézuélien Juan Guaido était reçu avec tous les égards à Ottawa. Ce président auto-proclamé rencontra notre Premier ministre et les ministres du Développement international et des Affaires étrangères.
Trudeau et le nucléaire
Nous proposons cette traduction de l’article original “Trudeau’s Nukes” par Yves Engler, publié sur le site web Counterpunch le 9 août. Merci à l’auteur pour son aimable autorisation. Traduction pour les APLP : Christian Morin
Justin Trudeau se donne une image de progressiste en matière de politique extérieure. Selon lui, le Canada “est de retour” après des années désastreuses sous Harper. Sauf que leur politique nucléaire révèle le vide de leur discours.